L’épidémie de sida a révélé et révèle encore, souvent tragiquement, les inégalités et discriminations dont sont victimes de nombreux groupes de populations dans notre société, à commencer par les personnes lesbiennes, gay, bi et trans’ (LGBT).
La marginalisation et la stigmatisation dont elles font l’objet les empêchent de se voir reconnaître une place dans la société et les relèguent dans la honte. Comment en serait-il autrement alors qu’on ne leur reconnaît pas les mêmes droits qu’à l’ensemble des citoyenNEs ?
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prévention en milieu pénitentiaire
Articles
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Marre d’être sous-citoyenNEs
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sida, c’est une injure ?
9 février 1996M. Bayrou réalise un grand objectif : les jeunes vont sortir de plus en plus tôt de l’école. Les pieds devant. Merci Bayrou !
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Une journée ça ne suffit pas
La connaissance de la situation épidémiologique dans les prisons françaises ne repose que sur les résultats d’une enquête menée dans les établissements pénitenciers un jour dans l’année. Ces données sont bien éviemment insuffisantes pour connaître la réalité des épidémies VIH et Hépatites dans les prisons, il est essentiel en termes de santé publique de mieux évaluer le nombre et le devenir des séropositifVEs en détention.
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CachéEs et ignoréEs, prisonnièrEs.
En l’absence d’outils épidémiologiques valables qui permettent d’évaluer le taux de transmission du VIH et des hépatites B et C, nous traduisons ici les résultats d’une étude américaine publiée sur le site d’Eurosurveillance.
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Premier décembre à la maison d’arrêt de Nanterre
Dans le cadre de la journée mondiale de lutte contre le sida, la commission Prison d’Act Up-Paris a été invitée par le SPIP (Service pénitentiaire d’insertion et de probation) de Nanterre. La Maison d’arrêt de Nanterre, qui abrite environ 500 détenus, est une prison de type « 13 000 », où seuls le greffe et la sécurité sont assurés par l’Etat. Nous avons accepté de nous y rendre - bien que nous n’ayons pas vocation à intervenir en détention - à condition de disposer d’une liberté totale de parole avec les détenus.
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Le sida en prison, un problème ?
Le 20 mai se tenait la 2e Journée nationale d’échanges sur le suivi médicosocial des personnes atteintes d’hépatite virales B et C et/ou d’infection à VIH sortant de prison. Act Up-Paris et Aides y étaient invités à répondre à la question suivante : le sida en prison est-il encore un problème en 2008 ?
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La sexualité ne s’arrête pas aux portes des prisons
25 novembre 2009Act Up-Paris et Ban Public soutiennent la pétition du RAIDH sur “le droit à l’intimité des détenus” et relaient la colère des 62 000 hommes et femmes et de leurs proches qui subissent actuellement la négation de leur droit à une sexualité libre en prison.
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ONU : l’Etat et les associations remettent un rapport commun sur la politique française de lutte contre le sida
9 juin 2008Mardi 10 juin 2008 s’ouvre à New York la réunion annuelle des Nations Unies sur le respect des engagements pris en 2001 contre la pandémie du VIH/sida. A cette occasion, l’ONU publie chaque année un rapport sur les avancées réalisées - ou non - par chaque pays. Pour la première fois pour la France, ce rapport remis par les pouvoirs publics fait une place aux constats et aux recommandations portés par les associations françaises (AIDES, Act Up-Paris et le Planning familial).
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Un bon rapport ! Un rapport de plus !?
6 décembre 2007Le contexte sanitaire des prisons est connu ou presque. De nombreux rapports ont dénoncé la surpopulation carcérale, l’insalubrité, l’insuffisance dans l’accès aux droits et aux soins. La Direction régionale des affaires sanitaires et sociales d’Ile-de-France (DRASSIF) a néanmoins estimé qu’il était nécessaire de réaliser un état des lieux de la prise en charge du VIH, des hépatites et des IST dans les 10 prisons de sa région.
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Sexualité
1er avril 2010En prison, la privation de la liberté sexuelle relève davantage d’une norme traditionnelle que d’une obligation légale. Seul l’Article D 249-2-5 du Code de Procédure Pénal l’aborde, il dispose que « constitue une faute du deuxième degré, le fait d’imposer à la vue d’autrui des actes obscènes ou susceptibles d’offenser la pudeur ». C’est sur le fondement de cet article que certaines directions d’établissement sanctionnent disciplinairement les prisonnièrEs ayant des rapports sexuels. Dans (...)