En décidant de fermer cinq établissements gais parisiens, la préfecture de police exerce sciemment une discrimination à l’encontre de la communauté homosexuelle. Le prétexte à ces fermetures autoritaires pour six mois serait le trafic de stupéfiants dans ces établissements.
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loi de 1970
Articles
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dans sa guerre à la drogue, l’Etat trouve un nouveau bouc-émissaire : les gays
29 août 1997 -
Libé et les drogues : le goût du sens commun
La dépénalisation du cannabis ne nous intéresse pas. Au sens où elle n’a pas besoin de nous pour se faire. Au sens où elle est aussi évidemment indispensable qu’évidemment insuffisante. Libération, a pourtant décidé que le cannabis nous obsdédait.
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drogues : 30 ans de répression
29 janvier 2001Aujourd’hui, une vingtaine de militants d’Act Up-Paris se sont fait arrêter devant l’Assemblée Nationale alors qu’ils manifestaient pacifiquement pour dénoncer les conséquences de 30 ans d’application de la loi du 31 décembre 1970.
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Toxpride
Le 7 juin 1998, des usagers de drogues pour la première fois s’affichaient dans la rue. Trois mille personnes défilaient pour l’abrogation de la loi de 1970, qui réprime la consommation de substances « illicites ».
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To reduce risks is to legalize
In April 2000, on the island of Jersey, the 11th international conference on the reduction of risks from drug use never stopped turning in circles around the obstacle of prohibition.
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Combattez le sida, pas les toxicos !
29 mai 1998Vendredi 29 mai, 15 militants d’Act Up-Paris ont zappé le service du Professeur Coulaud à l’hôpital Bichat afin de dénoncer la discrimination dont a été victime une malade du sida.
Le 9 avril dernier, cette personne a été mise à la porte de ce service alors qu’hospitalisée pour des problèmes pulmonaires, elle crachait encore du sang et avait une forte fièvre. L’équipe médicale n’a donné aucune raison valable à cette exclusion. C’est parce que cette malade est usagère de drogues qu’elle (...) -
TOXIPRIDE. Dimanche 7 juin 1998, 15 heures, place de la Bastille.
6 juin 1998Au discours convenu sur les drogues, énoncé de loin et de haut, nous avons osé substituer un aveu à la première personne.
A l’image simpliste du toxicomane, nous avons opposé celle d’un usager de drogues hédoniste, irrégulier, non-dépendant et récréatif. Rupture insupportable pour tous ceux qui ont pris l’habitude de parler des usagers de drogues à leur place, avec haine ou compassion. Pour tous ceux qui, du manière ou d’une autre, font métier de la représentation du "drogué" et tirent (...) -
et pourtant
23 juin 2002La MILDT de Jospin nous avait à la fois épatés et exaspérés. Elle avait eu le bon sens enfin de reconnaître qu’« une société sans drogues, ça n’existe pas » ; et le cran même de construire un discours public sur ce constat, puis de lancer des campagnes faisant large part à l’information des consommateurs.
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Septembre aux abois
1er octobre 2003De la traçablitié des mangeurSEs de drogues au procès psychédélique de Techno Plus.
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ni délinquants, ni malades
14 août 2000, par Aude Lalande, Gérald SanchezFin juin, des médecins et pharmaciens de Montpellier étaient mis en examen pour « facilitation d’usage de stupéfiants » - à savoir, pour avoir prescrit ou délivré du sulfate de morphine dans le cadre de traitements de substitution.