En février dernier, l’Académie de médecine s’opposait une nouvelle fois à l’usage thérapeutique du cannabis. Cette institution a déjà montré qu’elle était déconnectée des réalités de terrain, préférant une idéologie sécuritaire que nous avons déjà dénoncée. Alors que l’Académie s’apprête à émettre un avis sur les salles de consommation à moindre risque, Act Up-Paris l’interpelle publiquement.
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cannabis thérapeutique
Articles
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Lettre ouverte à l’Académie de médecine
7 juin 2010 -
Bien-être des malades contre idéologie
3 juillet 2010Tribune parue dans l’Humanité du 3 juillet 2010
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Prohiber nuit gravement à la santé
25 octobre 2002Suite à la condamnation d’un séropositif sous multithérapie pour détention de stupéfiants par le tribunal correctionnel de Marseille, nous avons été contacté par Patrick L, qui lui fume du cannabis pour atténuer les douleurs causées par les effets des traitements. Il souhaite aujourd’hui pouvoir consommer ce produit sans courir le risque de se voir condamner.
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Le cannabis thérapeutique accessible légalement : pour les malades, c’est urgent !
27 novembre 2009A l’issue de la première conférence française sur le cannabis thérapeutique, organisée le 26 novembre dans le cadre des Egus à Paris, Act Up–Paris, Anitea, Asud et Sos Hépatites Paris demandent un cadre permettant aux malades d’avoir accès à toutes les thérapeutiques à base de cannabinoïdes et au cannabis sous sa forme naturelle.
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Cannabis thérapeutique
4 mai 2003Jusqu’en 1954, le cannabis est considéré comme une plante médicinale. Il possède des vertus analgésiques (il apaise des douleurs), anti-spasmodiques (sclérose en plaque), anti-convulsives (épilepsie), anti-inflammatoires, anti-vomitives, broncho-dilatatrices (asthme), vasodilatatrices (glaucome), relaxantes et somnifères.
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Édito
4 mai 2003Aujourd’hui de nombreux malades fument du cannabis, pour se libérer de douleurs ou de nausées, pour retrouver l’appétit, pour se détendre, pour dormir. Beaucoup sont porteurs du VIH. D’autres sont atteints d’hépatites, de cancer, de sclérose en plaque, d’arthrite, souffrent de crise d’épilepsie, ou encore d’autres maladies. Il est clair que le cannabis ne permet pas de soigner aujourd’hui des affections aussi complexes et qu’il n’est pas efficace notamment contre le sida, mais il permet à beaucoup de soulager des effets secondaires, de la maladie ou des traitements.
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La prise en compte de la douleur
1er avril 2010Une circulaire de la DGS du 30 juin 1996 autorise la prescription de morphiniques pour le traitement de la douleur en fin de vie. Les établissements de soins doivent se doter des moyens propres à organiser la prise en charge de la douleur des personnes qu’ils/elles accueillent.
Lors d’une hospitalisation, un livret intitulé « Contrat d’engagement contre la douleur » doit vous être remis. Il engage l’établissement à lutter avec vous contre la douleur, notamment en l’évaluant et en la (...) -
Cannabis médical et VIH : je ne me drogue pas, je me soigne
15 décembre 2010Depuis la nuit des temps, le cannabis est utilisé pour apaiser ou soigner les malades. Cette pratique a été oubliée et le cannabis est devenu une drogue dont seuls les effets psychotropes ont été retenus. Aujourd’hui, la communauté scientifique revient sur cet oubli et le cannabis est à nouveau inscrit dans la pharmacopée, en tout cas dans certains pays.
Alors même que le cannabis peut avoir des effets extrêmement positifs sur les personnes vivant avec le VIH, la France accuse un retard dans ce domaine.
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Edito
30 septembre 1998Numéro disponible en PDF.
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Cannabis thérapeutique
10 mai 2003Notre dernier numéro d’Action=Vie était consacré au cannabis thérapeutique. Nous en approfondissons ici les données médicales et scientifiques.