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effets indésirables
Aussi appelés effets secondaires ou « effets intolérables ». Il s’agit de toute réaction nocive et non recherchée (éruptions, diarrhées, vertiges, fatigue, etc.) survenant de façon fortuite chez certaines personnes soumises à un traitement par un ou plusieurs médicaments à des fins thérapeutiques, prophylactiques ou diagnostiques (définition de l’OMS). Au cours d’une affection de longue durée, les effets indésirables doivent toujours être pris en compte afin de permettre aux personnes la meilleure observance possible. En 2005, l’échelle de cotation de la gravité des événements indésirables chez l’adulte établie par l’ANRS tend à devenir une référence internationale. Ils sont classés par grade de 1 à 4 :
– Grade 1, anomalie légère (effet sans conséquence) : gêne légère ou transitoire, sans limitation de l’activité quotidienne habituelle ; ne nécessite pas d’intervention médicale ou de traitement correcteur.
– Grade 2, anomalie modérée : limitation partielle de l’activité quotidienne habituelle ; une intervention médicale ou un traitement correcteur ne sont pas obligatoirement nécessaires.
– Grade 3, anomalie sévère : limitation de l’activité quotidienne habituelle ; nécessite une intervention médicale et un traitement correcteur, hospitalisation possible.
– Grade 4, menace vitale (pouvant entraîner le décès) : activité très limitée ; nécessite une intervention médicale ou un traitement correcteur, presque toujours en milieu hospitalier.
Articles
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rilpivirine
1er octobre 2011
Une nouvelle molécule (Edurant®) et un nouveau « 3-en-1 » (Complera®) sont sur le point d’être mis sur le marché. Retour sur les deux essais cliniques de phase III qui ont évalué ce nouvel inhibiteur non nucléosidique de la transcriptase inverse (INNTI), la rilpivirine (Edurant®).
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Glasgow : drug therapy in HIV infection
31 décembre 2006
Du 12 au 16 novembre 2006 deux membres de la commission traitements & recherche suivaient les présentations du 8ème congrès sur les traitements dans l’infection à VIH qui se déroulait comme tous les deux ans à Glasgow, en Écosse. Petit tour d’horizon de ce qui a attiré notre attention.
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nous avons besoin de vous
1er octobre 2011
Et si les associations de lutte contre le sida n’avaient pas existé, quel serait le visage de l’épidémie aujourd’hui ? L’Onusida aurait-il assez de place pour lister les millions de mortEs sur chaque continent ? Les laboratoires auraient-ils sorti autant de molécules ? Combien d’essais contre placebo aurait-il fallu pour prouver l’efficacité des pistes thérapeutiques ?
Les conférences internationales auraient-elles donné suffisamment de place aux effets indésirables, ou se (...)
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Résultats du questionnaire TRT-5
Au printemps 2002, des associations membres du TRT-5 (Act Up, Actions Traitements, Aides) activaient leurs réseaux pour lancer une enquête sur les effets neuro-psy des traitements antirétroviraux. Quelque mille questionnaires nous sont revenus et ont été traités dès le mois de juillet. En voici les résultats. Ils montrent bien l’intérêt de faire des études à long terme et de manière longitudinale.
contexte Cela fait déjà quelques années que nous nous battons pour obtenir des données à (...)
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Vivre avec le vih/sida aujourd’hui
8 novembre 2004
L’enthousiasme qu’a suscité l’arrivée des trithérapies est depuis longtemps retombé. Certes, on meurt moins du sida qu’au début des années 90 - du moins dans les pays où les traitements sont accessibles. Mais la mortalité liée au vih a depuis lors repris sa progression, ses causes ne cessent de se diversifier et notre état de santé de se dégrader.
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Anne-Sophie Glouzmann
30 octobre 2003
Anne-Sophie Glouzmann a passée avec succès sa thèse pour le diplôme d’état de Docteur en Pharmacie sur le thème de « sida : une épidémie qui se décline aussi au féminin ». Nous y avons assisté le 13 juin 2003, elle a bien voulu répondre ensuite à nos questions.
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Abbott n’a pas de temps à perdre avec les malades
1er octobre 2001
Plutôt que mettre en œuvre de réels essais cliniques dont ils auraient la charge financière, Abbott préfère en effet mener des études financées indirectement par la Sécurité Sociale.
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Névirapine : inégalité hommes/femmes
De récentes observations indiquent que la névirapine, un antirétroviral très utilisé dans les multithérapies, provoque chez les femmes des éruptions cutanées beaucoup plus graves que chez les hommes, ainsi que des troubles sévères du foie.
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On ne soigne pas les femmes comme les hommes
12 mars 2007
Lundi 12 mars 2007 de 19 heures à 22 heures, Act Up-Paris vous invite à sa 63ème RéPI (réunion publique d’information).
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L’art de cultiver le mensonge
30 octobre 2006
Didier Lestrade a rédigé une chronique dans le JDS de septembre dernier, n° 188, où il pose la question de l’impact contreproductif du combat associatif dans le domaine thérapeutique. Selon lui, à force d’évoquer les aspects les plus noirs de la maladie, contraintes et effets indésirables des traitements surtout, nous masquerions les réels progrès obtenus et, plus grave, découragerions les personnes à commencer ou prendre correctement leurs traitements*. Nous souhaitons répondre ici, sans engendrer une polémique que le titre de sa chronique, « Mensonges » et certains arguments avancés pourraient autoriser.