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effets indésirables
Aussi appelés effets secondaires ou « effets intolérables ». Il s’agit de toute réaction nocive et non recherchée (éruptions, diarrhées, vertiges, fatigue, etc.) survenant de façon fortuite chez certaines personnes soumises à un traitement par un ou plusieurs médicaments à des fins thérapeutiques, prophylactiques ou diagnostiques (définition de l’OMS). Au cours d’une affection de longue durée, les effets indésirables doivent toujours être pris en compte afin de permettre aux personnes la meilleure observance possible. En 2005, l’échelle de cotation de la gravité des événements indésirables chez l’adulte établie par l’ANRS tend à devenir une référence internationale. Ils sont classés par grade de 1 à 4 :
– Grade 1, anomalie légère (effet sans conséquence) : gêne légère ou transitoire, sans limitation de l’activité quotidienne habituelle ; ne nécessite pas d’intervention médicale ou de traitement correcteur.
– Grade 2, anomalie modérée : limitation partielle de l’activité quotidienne habituelle ; une intervention médicale ou un traitement correcteur ne sont pas obligatoirement nécessaires.
– Grade 3, anomalie sévère : limitation de l’activité quotidienne habituelle ; nécessite une intervention médicale et un traitement correcteur, hospitalisation possible.
– Grade 4, menace vitale (pouvant entraîner le décès) : activité très limitée ; nécessite une intervention médicale ou un traitement correcteur, presque toujours en milieu hospitalier.
Articles
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nous avons besoin de vous
1er octobre 2011
Et si les associations de lutte contre le sida n’avaient pas existé, quel serait le visage de l’épidémie aujourd’hui ? L’Onusida aurait-il assez de place pour lister les millions de mortEs sur chaque continent ? Les laboratoires auraient-ils sorti autant de molécules ? Combien d’essais contre placebo aurait-il fallu pour prouver l’efficacité des pistes thérapeutiques ?
Les conférences internationales auraient-elles donné suffisamment de place aux effets indésirables, ou se (...)
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86ème RéPi Effets indésirables : pas si secondaires
16 novembre 2012
Un effet indésirable est une « réaction nocive et non voulue due à un médicament, se produisant aux posologies normalement utilisées ». Diarrhées, lipodystrophie, fatigue, hyperglycémie, troubles digestifs, problèmes hépatiques ou rénaux, cauchemars ; et combien d’autres cauchemars justement ? Alors même qu’ils peuvent transformer la vie quotidienne en parcours du combattant, voire provoquer un décès prématuré, les effets indésirables sont souvent mal pris en compte, tant dans la prise en (...)
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Pharmacovigilance, à la vie à la mort : les médicaments sous contrôle ?
1er mai 2011
Avant d’être commercialisé, un médicament est d’abord évalué sur un échantillon de personnes dans le cadre d’essais cliniques pour mettre en évidence les effets indésirables et les risques encourus par les personnes. Tout ne pouvant être anticipé, en particulier ce qui concerne la prise au long cours, l’évaluation du médicament commercialisé se poursuit donc en une surveillance qu’on appelle pharmacovigilance après son obtention d’ATU ou d’AMM. Décodage de ce dispositif. Premier épisode.
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Incivo (Télaprévir) - Prise en charge des réactions cutanées sévères
30 avril 2013
INCIVO (Télaprévir) est indiqué en association à l’interféron pégylé et la ribavirine dans le traitement des patients adultes ayant une hépatite C chronique due à un virus VHC de génotype 1. Ce médicament est associé à un risque de réactions cutanées sévères (incluant syndrome d’hypersensibilité médicamenteuse (DRESS) et syndrome de Stevens Johnson) identifié dès son développement clinique. Récemment, deux cas de syndrome de Lyell dont un cas de décès ont été rapportés au Japon. La (...)
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2 novembre 2005 : nous ne voulons pas fêter les mortEs. Nous voulons vivre.
1er novembre 2005
A l’occasion du 2 novembre, « fête des trépasséEs », les militantEs d’Act Up-Paris collent dans la capitale une affiche rappelant qu’on meurt toujours du sida. Cette affiche rappelle les principales causes de décès liées à l’infection à VIH.
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questionnaire
7 avril 2002
Le traitement antirétroviral contre le VIH a souvent des effets méconnus sur le moral des personnes. L’objectif de ce questionnaire est donc d’établir une liste complète et objective de ces différents effets ressentis par les malades sous traitements.
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Edito
, par Emmanuelle Cosse
Le sida serait devenu une maladie chronique. C’est ce que tout le monde dit : pouvoirs publics, industries pharmaceutiques...
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Atout coeur
16 décembre 2004
En absence de traitement antirétroviral, les personnes vivant avec le VIH sont susceptibles de développer des complications cardiaques (cardiomyopathie, péricardite, endocardite, hypertension artérielle pulmonaire et vascularite). L’introduction des combinaisons antirétrovirales dans les pays industrialisés a augmenté considérablement l’espérance de vie, mais fait-elle pour autant disparaître ces complications ?
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Lipoatrophies et méthodes de comblements
1er décembre 2005
Dans ce dossier, vous trouverez tout d’abord quelques informations d’ordre épidémiologique et sur les facteurs influençant la survenue de la lipoatrophie mais aussi plus généralement la lipodystrophie et les altérations métaboliques, puisque ces trois types d’effets secondaires sont étroitement liés. Quelques informations sur les mécanismes biochimiques de la lipoatrophie/lipodystrophie sont ensuite présentées. Le paragraphe suivant est consacré aux méthodes, autres qu’esthétiques, permettant de limiter avec plus ou moins de succès la survenue ou l’aggravation de la lipoatrophie/lipodystrophie. La suite de ce dossier est consacrée à trois méthodes de restauration de volume permettant de corriger la lipoatrophie faciale. Un premier paragraphe est consacré au New-Fill® dont le remboursement a été notifié au début de 2005. Vous y trouverez notamment certaines informations pratiques. Les deux paragraphes suivants sont consacrés à l’autogreffe adipeuse et au Bio-Alcamid, deux autres techniques alternatives au New-Fill®. Une comparaison de différents aspects de ces trois techniques clôt ce dossier.
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pourquoi des essais cliniques de phase IV ?
30 novembre 2001
Les multithérapies maintiennent les malades du sida en vie, elles ne parviennent pourtant pas à les guérir. Une des explications de cet échec réside dans la présence, quelque part dans l’organisme, de certaines cellules qui sont soustraites à l’action du traitement et demeurent infectées.