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charge virale
Une charge virale correspond au nombre de particules virales contenues dans un échantillon biologique.
Dans le cas du VIH, la charge virale plasmatique est utilisée comme marqueur afin de suivre la progression de la maladie et mesurer l’efficacité des traitements. Elle s’évalue à l’aide de techniques de biologie moléculaire, PCR en temps réel la plupart du temps en France, et s’exprime en nombre de copies d’ARN-VIH par millilitre de plasma. On exprime souvent également la charge virale en logarithmes du nombre de copies/mL (LOG en abrégé). La mesure de la charge virale spermatique, très souvent différente de la charge virale plasmatique est maintenant couramment utilisée dans les procédures des AMP. Lorsqu’elle est indétectable, la personne porteuse du VIH peut tout de même être contaminante.
Dans le cas des hépatites, la mesure de la charge virale plasmatique quantitative est exprimée en UI/mL d’ARN-VHC ou en LOG d’UI/mL pour l’hépatite C et en ADN-VHB pour l’hépatite B (techniques de PCR). Les valeurs exprimant l’évolution de la charge virale de l’hépatite D sont très différentes de celles rencontrées dans le VIH, ainsi que l’usage qui en est fait au moment du diagnostic et du suivi de l’infection.
Les quantités moyennes de virus sont retrouvées dans les proportions de 1 pour le VIH, 10 pour le VHC, et 100 pour le VHB qui réplique le plus fortement.
Voir l’article Votre suivi.
Articles
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VIH et contrôleurSEs d’élite
Nous sommes peu à pouvoir contrôler spontanément notre charge virale à long terme en l’absence de traitement antirétroviral et encore moins à pouvoir la maintenir ainsi en dessous du seuil de détection standard. Un des facteurs responsables de ce contrôle serait un défaut de fonctionnement d’un des produits des gènes du VIH.
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Justin & OPTIPRIM
1er octobre 2011
Justin est militant à Act Up-Paris, séropositif depuis 2010.
Il participe à l’essai Optiprim qui évalue chez les personnes en primo-infection une stratégie “frapper tôt, frapper fort”.
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Le danger des approximations
31 octobre 2005
Après la publication d’une interview de Charlotte Valandrey dans « Voici », daté du 17 octobre 2005, nous avons fait parvenir un courrier à la rédaction du magazine. Un extrait a été publié dans l’édition du 31 octobre 2005.
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Brièvement
Erratum Une coquille s’est glissée dans la fiche sur la Cohorte Vighy publiée dans le dernier numéro de Protocoles. Dans le paragraphe qui peut particper à cette cohorte, il fallait lire : « Les femmes consultant en gynécologie, vivant avec le VIH-1, ayant AU moins 18 ans » et non « ayant moins de 18 ans ».
papillomavirus au masculin Les résultats d’une étude récente, menée par Merck, indiquent que le vaccin Gardasil visant à une protection contre 4 sous-types du papillomavirus humain (...)
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Transmission du VIH : pourquoi (pas) moi ?
25 juin 2008
Act Up-Paris vous invite à sa 69ème Réunion publique d’information, le mercredi 25 juin 2008.
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Dépistage et confirmation de la séropositivité
31 mai 2008
Jusqu’à présent les moyens de dépistage du VIH nécessitent une prise de sang en CDAG ou en laboratoire privé et en cas de positivité, une confirmation un mois plus tard. Aujourd’hui les tests rapides élargissent la palette d’outils de dépistage. Comment fonctionne-t-ils ?
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Edito
30 septembre 1998
Numéro disponible en PDF.
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les oubliées de la recherche
7 avril 2002
En 2001, le nombre de femmes contaminées dans le monde était supérieur à celui des hommes. La place des femmes dans cette pandémie commence seulement à être l’objet de colloques, mais les informations restent peu accessibles. Pour tenter de répondre à nos interrogations, nous avons organisé une RéPI. Compte-rendu.
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Edito
31 octobre 2001
Numéro disponible en PDF.
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Transmission, contamination, prévention II
31 juillet 2008
La professeur Christine Rouzioux, virologue à l’hôpital Necker à Paris, a abordé la façon dont se comporte le virus dans notre corps, en détaillant notamment les compartiments d’assemblage et de stockage du virus.