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VIH
Virus de l’immunodéficience humaine. Isolé en 1983 à l’Institut Pasteur de Paris. C’est un rétrovirus, de la famille des lentivirus, son génome est constitué d’ARN simple brin. Plusieurs souches ont été isolées (VIH-1, le plus répandu, et VIH-2, isolé chez les personnes infectées dans les pays d’Afrique occidentale). Le VIH existe sous trois formes : M (Major) les plus répandues dans le monde et O (Outlier) et N (Non-M, Non-O) identifiées au Cameroun. La forme M se décline en 9 sous-types de A à K et 16 formes recombinantes. Ce virus possède une membrane où sont présentes les glycoprotéines d’enveloppe : la GP 120 et la GP 41. L’intérieur de la particule virale est tapissé par les protéines de la matrice et contient une enzyme, la protéase. À l’intérieur de la capside (sorte de trapèze qui constitue le cœur de la particule virale), on trouve les enzymes virales (transcriptase inverse et intégrase).
Articles
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25 ans de sida : faute de budgets publics alloués à la recherche en France, on n’y découvrirait plus le VIH aujourd’hui
20 mai 2008
Le 20 mai 1983, il y a tout juste 25 ans, un article de Sciences annonçait la découverte d’un nouveau virus, plus tard appelé VIH, et responsable de l’épidémie de sida. Etant donné l’avenir promis à la recherche publique en France et l’accès au traitement dans le monde, nous n’avons aucune raison de fêter cet anniversaire.
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Microbes : amis ou ennemis ?
Notre corps cohabite avec de nombreux micro-organismes, mais tous ces microbes ne sont pas pour autant les bienvenus. D’un côté, ils sont associés à des pathologies plus ou moins invalidantes, mais de l’autre, ils s’avèrent indispensables pour l’équilibre de notre corps, notamment du tube digestif et plus particulièrement au niveau intestinal qui est le siège d’un assaut spécifique lors de l’infection par le VIH.
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Visite médicale et dépistages sur demande de l’intéresséE seulement (VIH, VHC)
1er avril 2010
La visite médicale
Dans les 24 heures suivant votre incarcération, vous allez être soumisE à un examen médical, notamment afin de rechercher toute maladie contagieuse ou évolutive qui nécessiterait des mesures d’isolement ou des soins urgents. Vous passerez aussi une radio des poumons pour la détection de la tuberculose. Une seconde visite médicale est proposée à toute personne condamnée dans le mois précédant sa libération.
La visite médicale d’entrée est censée aussi contrôler l’état (…)
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Transmission, contamination, prévention II
31 juillet 2008
La professeur Christine Rouzioux, virologue à l’hôpital Necker à Paris, a abordé la façon dont se comporte le virus dans notre corps, en détaillant notamment les compartiments d’assemblage et de stockage du virus.
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Quand le VIH s’en mêle
Dès l’infection précoce par le VIH, le tube digestif est l’objet d’une attaque massive des lymphocytes T CD4 qui y résident. Cette attaque coïncide avec une altération de la fonction de barrière que joue l’intestin. Tout cela pourrait conduire à faciliter le passage de produits dérivés de la flore microbienne dans la circulation sanguine et expliquer l’état d’activation immune chronique qui caractérise l’infection par le VIH.
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ANTIRÉTROVIRAUX ET EFFETS INDÉSIRABLES
10 février 2013
Les traitements VHC et VIH, leurs effets indésirables les plus fréquents et les associations contre-indiquées ainsi que des recommendations et commentaires
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ONTO-PGP
Ontogenèse de la P-glycoprotéine (Pgp) dans les lymphocytes humains – Influence du VIH et des thérapies antirétrovirales
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Tube digestif et système immunitaire
Les microbes digestifs, en particulier les bactéries, participent à la défense immunitaire de l’organisme. Mais quelles sont les spécificités du tube digestif en rapport avec l’immunité ? Cette partie du dossier décrit les cellules immunitaires qui y résident et comment la flore intestinale influe sur leurs spécificités.
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Transmission du VIH : pourquoi (pas) moi ?
25 juin 2008
Act Up-Paris vous invite à sa 69ème Réunion publique d’information, le mercredi 25 juin 2008.
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Restauration immunitaire digestive
La stimulation chronique du système immunitaire lors de l’infection par le VIH a pour conséquence directe de fournir en permanence des lymphocytes T CD4 sous une forme active, cibles privilégiées du VIH. La mise sous antirétroviraux permet de réduire la charge virale et une reconstitution en lymphocytes T CD4, du moins au niveau sanguin.