Accueil > Mots-clés > sida, un glossaire Ca - Cn > charge virale
charge virale
Une charge virale correspond au nombre de particules virales contenues dans un échantillon biologique.
Dans le cas du VIH, la charge virale plasmatique est utilisée comme marqueur afin de suivre la progression de la maladie et mesurer l’efficacité des traitements. Elle s’évalue à l’aide de techniques de biologie moléculaire, PCR en temps réel la plupart du temps en France, et s’exprime en nombre de copies d’ARN-VIH par millilitre de plasma. On exprime souvent également la charge virale en logarithmes du nombre de copies/mL (LOG en abrégé). La mesure de la charge virale spermatique, très souvent différente de la charge virale plasmatique est maintenant couramment utilisée dans les procédures des AMP. Lorsqu’elle est indétectable, la personne porteuse du VIH peut tout de même être contaminante.
Dans le cas des hépatites, la mesure de la charge virale plasmatique quantitative est exprimée en UI/mL d’ARN-VHC ou en LOG d’UI/mL pour l’hépatite C et en ADN-VHB pour l’hépatite B (techniques de PCR). Les valeurs exprimant l’évolution de la charge virale de l’hépatite D sont très différentes de celles rencontrées dans le VIH, ainsi que l’usage qui en est fait au moment du diagnostic et du suivi de l’infection.
Les quantités moyennes de virus sont retrouvées dans les proportions de 1 pour le VIH, 10 pour le VHC, et 100 pour le VHB qui réplique le plus fortement.
Voir l’article Votre suivi.
Articles
-
Charge virale et CD4 La garantie d’une bonne santé ?
11 avril 2013
Fred a bientôt 15 ans de séropositivité : virémie contrôlée et immunité préservée, sa santé n’est pourtant pas toute rose.
-
Genève – Mexico : Le chemin parcouru par les Suisse
A l’occassion de la session intitulée « HIV transmission under ART » a accueilli notamment le Dr. Bernard Hirschel et le Pr. Pietro Vernazza, nous avons dû, en tant qu’association de lutte contre le sida, recadrer très rapidement ce discours pour expliquer que de telles annonces, aussi réjouissantes soient-elles pour l’ensemble des séropositifVEs et leurs partenaires, se faisaient dans un cadre médical strict, où l’observance étaient de rigueur, et que, malgré tout, le risque de transmission n’était pas nul.
-
les oubliées de la recherche
7 avril 2002
En 2001, le nombre de femmes contaminées dans le monde était supérieur à celui des hommes. La place des femmes dans cette pandémie commence seulement à être l’objet de colloques, mais les informations restent peu accessibles. Pour tenter de répondre à nos interrogations, nous avons organisé une RéPI. Compte-rendu.
-
Vu à la CROI
1er mars 2011
Les symposiums de fin de journée sont toujours des moments de la conférence où l’on prend le temps d’approfondir les questions de recherche. Ainsi les recherches fondamentales sur la physiopathologie de l’infection à VIH et leurs implications dans la recherche vaccinale étaient bien présentes. Au rendez-vous aussi, une piste très en pointe : la question de la latence des cellules infectées, autrement dit de la persistance du virus dans le corps des personnes infectées, avec comme corollaire (…)
-
Transmission, contamination, prévention II
31 juillet 2008
La professeur Christine Rouzioux, virologue à l’hôpital Necker à Paris, a abordé la façon dont se comporte le virus dans notre corps, en détaillant notamment les compartiments d’assemblage et de stockage du virus.
-
Justin & OPTIPRIM
1er octobre 2011
Justin est militant à Act Up-Paris, séropositif depuis 2010.
Il participe à l’essai Optiprim qui évalue chez les personnes en primo-infection une stratégie “frapper tôt, frapper fort”.
-
Edito
30 septembre 1998
Numéro disponible en PDF.
-
ruptures d’antirétroviraux : des avancées ?
1er octobre 2011
où en est-on sur le front des ruptures d’approvisionnement des antirétroviraux en pharmacie ?
-
VIH et contrôleurSEs d’élite
Nous sommes peu à pouvoir contrôler spontanément notre charge virale à long terme en l’absence de traitement antirétroviral et encore moins à pouvoir la maintenir ainsi en dessous du seuil de détection standard. Un des facteurs responsables de ce contrôle serait un défaut de fonctionnement d’un des produits des gènes du VIH.
-
Brièvement
Erratum Une coquille s’est glissée dans la fiche sur la Cohorte Vighy publiée dans le dernier numéro de Protocoles. Dans le paragraphe qui peut particper à cette cohorte, il fallait lire : « Les femmes consultant en gynécologie, vivant avec le VIH-1, ayant AU moins 18 ans » et non « ayant moins de 18 ans ».
papillomavirus au masculin Les résultats d’une étude récente, menée par Merck, indiquent que le vaccin Gardasil visant à une protection contre 4 sous-types du papillomavirus humain (…)