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AMP

Assistance médicale à la procréation. Elle regroupe l’ensemble des techniques médicales permettant aux couples stériles d’avoir unE enfant. Les techniques d’AMP permettent de réaliser ce souhait tout en diminuant, voire en supprimant, le risque de transmission virale (VIH et/ou VHC et/ou VHB) à la femme séronégative lorsque l’homme est séropositif et inversement. Suivant les cas, on aura recours à une insémination artificielle, une fécondation in vitro (FIV) ou une micro-injection d’un spermatozoïde dans le cytoplasme de l’ovule (ICSI).

Depuis le 10 mai 2001, un arrêté ministériel fixe les modalités de la prise en charge en matière d’AMP des personnes à risque viral, aussi bien VIH que VHC et/ou VHB. En 2008, la prise en charge par l’Assurance maladie du remboursement du lavage du sperme de l’homme séropositif a été établie.

Voir aussi transmission materno-foetale.

Articles

  • Assistance médicale à la procréation (AMP)
    1er avril 2010

    Depuis l’arrêté ministériel du 10 mai 2001, le recours à l’Assistance médicale à la procréation (AMP) est autorisé pour les couples hétérosexuels dont l’un ou les deux membres est atteint par le VIH et/ou les virus des hépatites. Cependant, cette possibilité est soumise à un certain nombre de conditions et ne peut se faire que dans un nombre limité de centres.

  • agenda

    Dans chaque numéro de Protocoles nous vous indiquons les rendez-vous de l’association ou du monde associatif ayant trait au domaine thérapeutique et médical.

  • Assistance Médicale à la Procréation : virus non autorisés (séropos, coinf, vih / vhc)
    13 octobre 2009

    Depuis quelques années, grâce à l’assistance médicale à la procréation (AMP) autorisée pour les couples sérodifférents, il est possible de devenir parent. Cette victoire de l’AMP pour les femmes et les hommes séropositifVEs, a été obtenue après des mois de pressions et d’acharnement aboutissant à l’arrêté du 10 mai 2001 qui permet aux couples sérodifférents de répondre à leur désir d’enfant.

  • Edito
    31 décembre 2006

    L’assistance médicale à la procréation (AMP) pour les couples séropositifs hétérosexuels traverse une zone de turbulences. Grande revendication des associations de malades, cette technique, autorisée par un arrêté du 10 mai 2001, permet à des couples dont l’unE des membres au moins est séropositifVE au VIH, et/ou coinfectéE (hépatites) de donner naissance à des enfants séronégatifVEs.
    Pratiquée par une dizaine de centres* en France métropolitaine, cette AMP un peu particulière (dite « en (…)

  • Aide médicale à la procréation pour les couples sérodifférents
    4 juillet 2003

    Après 18 mois de travail, l’équipe du SIHCUS-CMCO de Schiltigheim vient de publier les premiers résultats des techniques d’insémination artificielle, de fécondation in vitro ou de micro-injection de spermatozoïdes chez des couples sérodifférents.

  • Edito
    30 septembre 2000

    Numéro disponible en PDF

  • Vers l’assistance médicale à la procréation ?

    Alors que dans d’autres pays européens, il est possible d’accéder à l’assistance médicale à la procréation (AMP), les couples concernés en France se trouvaient jusqu’alors dans une impasse.

  • Assistance médicale à la procréation : les centres agréés
    31 décembre 2006

    Liste des centres prenant en charge les couples hétérosexuels concernés par le VIH et par les hépatites virales.

  • le gouvernement encourage la contamination des femmes et des enfants
    26 avril 2001

    Aujourd’hui, des centaines de couples dont l’homme est séropositif, et la femme séronégative sont dans l’impasse : s’ils veulent faire un enfant, c’est à leurs risques et périls.

  • VIH et désir d’enfants
    1er décembre 2005

    Rappelons le, depuis l’entrée en vigueur de l’arrêté du 10 mai 2001, les couples (hétérosexuels) séropositifs ou sérodifférents peuvent avoir accès à l’Assistance médicale à la procréation (AMP), afin de limiter les risques de transmission du VIH au/à la partenaire ou à l’enfant à naître. Si les techniques de l’AMP sont fiables et satisfaisantes en termes de résultats, il n’en demeure pas moins qu’il nous appartient encore aujourd’hui de veiller à ce que l’accès soit possible pour touTEs, dans un délai raisonnable, des difficultés dans la prise en charge subsistant. Avant d’aborder les différents problèmes rencontrés, un bref rappel des critères d’accès s’impose.