Dans le dernier numéro, nous rendions compte des derniers résultats présentés à la conférence sur les rétrovirus et les infections opportunistes (CROI) en février 2009 concernant le risque d’infarctus du myocarde associé à la prise de certains antirétroviraux, en particulier l’abacavir. Nous concluions sur les recommandations émises par un des orateurs de la conférence, en attendant celles du groupe d’experts français pour la prise en charge médicale des personnes vivant avec le VIH. C’est maintenant chose faite, le groupe a rendu ses recommandations ainsi que l’agence européenne du médicament.
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analogues nucléosidiques et nucléotidiques inhibiteurs de la transcriptase inverse
Encore dénommés analogues nucléosidiques ou nucléotidiques, cette classe thérapeutique d’antirétroviraux (INTI) agit au niveau de la transcriptase inverse du VIH. Les analogues nucléosidiques et nucléotidiques sont des composés de synthèse, utilisés dans les traitements contre le VIH et les hépatites. Ils ressemblent aux nucléosides (ou nucléotides) naturels, lesquels s’associent pour former l’ADN de chaque cellule. L’AZT comme la D4T sont des analogues de la thymidine (T), tandis que la ddC et le 3TC sont des analogues de la cytidine (C). Pour être actifs, les analogues nucléosidiques doivent être transformés en dérivés triphosphorylés intracellulaires (nucléotides). Les analogues nucléosidiques et nucléotidiques bloquent la transcriptase inverse l’empêchant de s’intégrer dans l’ADN cellulaire. Ils perturbent également le métabolisme cellulaire. Leur toxicité, en particulier au niveau des mitochondries, a été mise en évidence chez l’adulte et l’enfant. Molécules disponibles en 2009 : l’abacavir, la didanosine, l’emtricitabine, la lamivudine, la stavudine, le ténofovir, la zidovudine
Voir nucléotides.