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judiciarisation de la transmission du VIH
Articles
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Pétition internationale contre la criminalisation de la transmission du VIH
9 août 2008
Act Up-Paris apporte son soutien au Juge Edwin Cameron (Afrique du Sud), qui lors de la dernière session plénière de la conférence internationale sur le sida de Mexico a fait un discours brillant contre la criminalisation.
Nous lançons aujourd’hui une pétition internationale contre la pénalisation de la transmission du VIH.
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Responsabilité partagée : s’en donner les moyens, pas la remettre en cause
1er décembre 2008
Pour éviter les contaminations, au lieu d’introduire la justice dans nos lits, de traîner les séropos devant les tribunaux puis de les jeter en prison, il faut se donner concrètement les moyens – à travers des campagnes de prévention plus précises et plus développées – de rendre tout le monde concerné par ce virus et donc à même d’adopter des comportements responsables.
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Contre-arguments
27 juin 2003
Les partisans de la criminalisation des séropositifVEs avancent masqués. Ils se parent d’arguments qui semblent de bon sens pour justifier des mesures spécifiques contre les personnes atteintes. Voici un contre-argumentaire détaillé pour leur répondre.
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Edito
1er avril 2005, par Jérôme Martin
Face à la pénalisation de la transmission du VIH, nous défendons une position ferme. Nous refusons de criminaliser les personnes qu’on pourrait estimer responsable d’une contamination parce qu’elles n’auraient pas informé leur partenaire de leur statut sérologique et qu’elles auraient eu des relations non protégées. Cette contamination dite « volontaire », qui n’a pourtant rien de volontaire, désigne les seulEs séropositifVes — du moins ceux et celles qui n’ignorent pas leur statut sérologique — comme uniques responsables de la propagation de l’épidémie.
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M6 Proxénète
15 juin 1999
L’émission Zone Interdite intitulée " La filière Equatorienne " diffusée sur M6 dans la semaine du 06 au 11 juin a, une fois de plus, été l’occasion de mises en scène sordides sur les transsexuel(le)s et les prostitué(e)s.
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Après la condamnation de Strasbourg : pour un procès des politiques publiques de prévention
3 juillet 2004
Il y a un mois, le Tribunal Correctionnel de Strasbourg avait condamné par défaut à six ans de prison ferme un homme séropositif pour « administration volontaire d’une substance nuisible ayant entraîné une infirmité permanente ». Il lui était reproché d’avoir contaminé sciemment deux jeunes femmes lors de rapports sexuels non protégés. Cette condamnation a été confirmée lundi 28 juin lors d’un second procès en présence du prévenu.
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VIH et discrimination, l’exemple russe.
1er octobre 2004
Si vous avez pour projet d’étudier, de travailler, de vous installer pour une longue période en Russie, vous aurez le plaisir de vous voir très gentiment signifier par la guichetière du consulat de Russie en France la nécessité de faire un test VIH en préalable à toute demande de visa excédant 3 mois. Nul besoin de préciser que l’obtention de celui-ci est conditionnée par un résultat négatif, selon la désormais canonique loi fédérale russe du 24.2.1995 adoptée par la Douma d’Etat (Article 10, concernant la prévention de la propagation de la maladie causée par le virus de l’immunodéficience humaine sur le territoire de la Fédération de Russie).
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L’AFP ignore les modes de transmission du VIH et réécrit un jugement
23 novembre 2005
« Un toxicomane de 41 ans, qui se savait porteur du VIH, a été condamné mardi à quatre ans de prison dont trois ferme par le tribunal correctionnel de Thionville pour avoir voulu transmettre le virus à un CRS en le mordant [...]. Le CRS vit actuellement "au rythme du protocole d’analyses qui ne se terminera qu’en mai prochain et là seulement il saura s’il est séropositif ou pas à son tour", a ajouté le défenseur précisant que "depuis le mois de mai, il a peur d’embrasser ses enfants, ses (...)
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Ni victimes, ni coupables, et inversement
27 juin 2003
Dans un contexte de criminalisation des séropositifVEs, le vocabulaire change. On ne parle plus de malades, de transmission du virus, mais de coupables, de victimes et de crime. Et en matière de victimisation, les femmes sont évidemment en première ligne.
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La judiciarisation de la transmission du VIH
En France, aucun texte de loi ne réprime les séropositifs en cas de transmission du VIH.
Pourtant, en 1991 lors de l’examen de la réforme des dispositions du code pénal, le Sénat avait adopté un amendement faisant de la transmission du virus du sida une infraction punissable d’un emprisonnement de trois ans et d’une amende. Suite aux pressions associatives, notamment d’Act Up-Paris, cette disposition avait ensuite été supprimée par l’Assemblée nationale.