Le quartier de Stalingrad est l’un des trois ou quatre principaux lieux parisiens du trafic de crack. Du fait de sa réputation, de son délabrement urbanistique, de sa proximité avec les gares et le périphérique, il restera sans doute un point de deal important pendant de nombreuses années. Les usagers de drogues qui viennent y acheter leurs produits sont généralement des personnes extrêmement précarisées, souvent sans papiers, sans revenu, sans abri et dans des situations sanitaires des plus préoccupantes. Ils sont en danger, constamment : face au sida, aux hépatites, au froid, à la violence de la rue, à la violence de la police. Pour tenter de répondre à cette situation, deux logiques s’affrontent, sur le fond et sur la forme, parmi ses habitants.
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répression de l’usage de drogues
Articles
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Sans bâton, tambour ni trompette
9 septembre 2004, par Éric Labbé -
30 ans de répression = 1 million d’arrestations, 350 000 contaminations, 22 000 morts.
Le sens commun tient les lois prohibitionnistes pour susceptibles de contenir l’usage de drogues et ses dommages. Pour nous, plus le temps passe, plus nous pensons le contraire : elles n’ont jamais fait que les amplifier. Il est urgent de changer de stratégie.
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Courrier du cœur
1er avril 2005Le 1er mars dernier, une lettre ouverte rédigée par Human Right Watch et cosignée par plusieurs centaines d’ONG, dont Act Up-Paris, a été envoyée aux déléguéEs de la 18ème session de la Commision sur les Drogues Narcotiques (CND, afin de les alerter sur le revirement de l’Office des Nations-Unis contre la drogue et le crime qui, sous la pression des États-Unis, va retirer son soutien aux stratégies de réduction de risques vers les usagèrEss de drogues alors que ces stratégies ont démontré leur efficacité pour prévenir les contaminations par le VIH.
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UNODC : War against drugs is war againt drug users
22 juillet 2010UNODC blocks actions of prevention and harm reduction. Act Up-Paris and other activists protested about the consequences of its criminal deadly policy : stigmatizations, emprisonment, repression. Leading to a lack of prevention and treatment, new contaminations and deathes. UNODC must stop the war on drugs.
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Le Testing
Six mois après notre article sur les testeurs de drogues (Action n°59), nous vous proposons de découvrir plus en détail d’autres outils de dépistage de produits stupéfiants.
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La lutte contre le mésusage est pavée de bonnes intentions
23 juin 2006Didier Jayle, président de la MILDT, a peu d’idées et encore moins de bonnes idées, mais il a une véritable force : sa pugnacité à défendre des mesures ineptes. Sa proposition de classer le Subutex® dans la catégorie des stupéfiants repose sur une logique simple : elle permettrait de réduire le trafic et « donc » le détournement et « donc » le mésusage, sans rien changer pour les usagerEs « normaux » de ce traitement. Tout le problème est bien entendu dans ces deux « donc » et dans « normaux »...
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Sarkozy, Mattéi, Jayle… même combat.
1er septembre 2003Le rapport de la commission d’enquête sur la politique française en matière de drogues ferait sourire s’il n’était rempli de dispositions dangereuses pour la liberté, la santé et le respect des usagerEs de drogues.
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Qu’est-ce qu’une drogue ?
1er avril 2010Une drogue est une substance naturelle ou chimique susceptible de modifier la conscience, la perception de la réalité. Il existe des drogues légales (alcool, tabac, etc.) et des drogues illégales (cannabis, ecstasy, etc.). Les drogues sont illégales et appelées « stupéfiants » si elles sont classées dans les tableaux I et II de la Convention de 1971, qu’elles soient naturelles ou synthétiques.
Ils ont été repris en France par l’arrêté du 22 février 1990 fixant la liste des substances (...) -
L’OICS, ennemi de la réduction des risques !
2 mars 2011Marc Moinard, expert auprès de l’Organisation Internationale de Contrôle des Stupéfiants (OICS) présente aujourd’hui à Paris le rapport de l’OICS 2010. Depuis sa création, l’OICS a été le moteur de la guerre internationale contre les droguéEs. Pourquoi cette année serait-elle différente ?
L’OICS ne s’intéresse pas aux autres priorités de l’ONU telles que la lutte contre la pandémie VIH. Il a pris de nombreuses positions contre la réduction des risques ou cautionnant des politiques mortelles pour les usagerEs de drogues. -
Un hiver de faux espoirs
1er février 2005Le 7 septembre 2004, 126 toxicomanes étaient évacuéEs par la police d’un bâtiment de la SNCF occupé depuis plus d’un an (lire Action n° 95). Chose exceptionnelle, et malgré les pressions exercées par la préfecture pour que l’événement reste discret, l’expulsion se déroule en présence d’une dizaine de journalistes alertéEs par Act Up-Paris. De nombreuses associations spécialisées sont présentes, qui garantissent le calme et offrent du café chaud, au petit matin.