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recherche
Ensemble des activités et des travaux scientifiques auxquels se livrent les chercheurSEs. A ce propos, l’ANRS désigne comme recherche fondamentale toute recherche contribuant à une meilleure connaissance du VIH, de la pathologie sida et des stratégies visant à la traiter. La recherche fondamentale met en jeu des technologies de biologie assez sophistiquées et ne concernant pas directement les aspects cliniques de la maladie. Il n’existe pourtant pas de frontière réelle et étanche entre la recherche fondamentale et la recherche clinique et thérapeutique. Cette dernière repose sur une organisation multidisciplinaire associant clinicienNEs, virologistes, immunologistes, pharmacologistes et méthodologistes pour mettre au point des essais thérapeutiques, des études physiopathologiques et des suivis de cohortes.
Articles
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Édito
L’urgence imposée par la pandémie du sida a profondément modifié la recherche médicale. A la fin des années 80, alors qu’étaient expérimentées les premières molécules potentiellement actives contre le virus, les personnes vivant avec le VIH comprirent rapidement que de participer à ces recherches constituait pour elles le seul moyen d’accéder plus rapidement aux traitements qui augmenteraient leur chance de survie. Il a fallu se battre pour faire évoluer les procédures institutionnelles et les mentalités des chercheurs qui n’envisageaient pas un accès précoce aussi massif aux produits expérimentés. Si cette mobilisation des séropositifs a été un formidable accélérateur de la recherche, elle a aussi constitué une aubaine pour les industriels du médicament. Dans ce contexte, l’information aux personnes n’était pas une priorité, leur consentement était acquis d’avance, les résultats étaient partagés au jour le jour comme des informations vitales.
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Une conférence mondiale
30 octobre 2006
Il faudra qu’un peu de temps passe pour se rendre compte si la 16ème conférence sur le sida qui s’est tenue du 13 au 18 août 2006, à Toronto marquera les esprits. Mais elle le mérite. Cette conférence fut certainement celle d’un changement important tant dans le contenu de la conférence que dans les idées apportées par les milliers de personnes présentes.
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De nouvelles molécules : quand ? pour qui ? pour quoi faire ?
3 mai 2006
La recherche élabore actuellement de nouvelles spécialités pharmaceutiques. Pour ceux et celles qui se trouvent en échec thérapeutique (plus 6% des malades traitéEs), l’arrivée de ces nouvelles molécules représente un espoir de vie. Ceux et celles qui n’ont jamais encore été traitéEs pourraient bénéficier de traitements moins lourds et contraignants.
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VIH dans l’hémisphère Sud
13 novembre 2007
La quatrième conférence de l’International Aids Society sur la pathogenèse, les traitements et la prévention de l’infection par le VIH s’est déroulée à Sydney du 22 au 25 juillet 2007. 6 700 participants étaient réunis pour suivre les présentations, les réunions satellites, les posters, etc. Nous y étions aussi.
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Edito
31 mai 1997
Après une pression sans précédent d’Act Up-Paris et des associations de lutte contre le sida, l’année 1996 a vu l’arrivée massive des combinaisons antirétrovirales, avec les résultats que l’on sait. Pourtant la partie est loin d’être gagnée. Nous avons besoin de nouvelles molécules contre le VIH, plus efficaces, mieux tolérées, faciles d’emploi et accessibles à tous.
Nous avons besoin de trouver de nouvelles réponses contre les infections opportunistes. Nous avons besoin de mieux connaître (…)
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Une conférence fondamentale ?
30 juin 2002
La neuvième conférence annuelle sur les rétrovirus qui s’est déroulée à Seattle (USA) du 24 au 28 février 2002 ne fut pas spécialement à marquer d’une pierre blanche. Il faut se souvenir que cette conférence, considérée par de nombreux spécialistes comme celle dont le niveau scientifique est certainement le plus élevé, est aussi un modèle de ce que la prétendue suprématie américaine sait organiser pour s’en persuader.