Comprendre dans les détails comment le VIH persiste, voire se multiplie dans différents compartiments cellulaires et tissulaires, malgré un traitement antirétroviral hautement efficace, permettra d’élaborer les stratégies cliniques les plus pertinentes pour purger notre organisme de ce virus.
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réservoir
Lieu de stockage capable d’être à l’origine d’un nouveau processus. Tout comme il existe des réservoirs de cellules de l’immunité, il existe aussi un réservoir de virus (ganglions, cerveau, organes génitaux) archivés au sein des lymphocytes CD4 mémoires qui ont été infectés et qui ne sont plus actifs, notamment en présence d’un traitement efficace. Ces réservoirs, constitués d’ARN proviral intégré au sein des cellules quiescientes (au repos) pourront réalimenter très vite un organisme en virus circulants en cas d’arrêt de traitement. Le sang ne constitue que 10 % des réserves du virus.
Articles
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Réservoirs du VIH
20 novembre 2012 -
La prostratine, l’arme de demain ?
1er août 2009La prostratine est une molécule chimique de la classe des esters de phorbol, mais dénuée d’activité promotrice de tumeur. Des plantes (Homalanthus nutans) contenant ce composé sont utilisées par les guérisseurs polynésiens des îles Samoa pour traiter l’hépatite. Une hypothèse récente montre que cet extrait végétal serait susceptible d’activer le VIH latent des réservoirs. Amplifiée par l’usage conjoint d’inhibiteurs de HDAC la prostratine pourrait être une premier pas vers la purge du VIH.
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Dispersion tous azimuts
20 février 2010Pour composer cette dernière journée, on a l’impression que les organisateurs ont rempli les sessions avec ce qui leur restait. Déjà les premiers congressistes songent au week-end.
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Acide Valproïque
11 juillet 2006Si l’idée d’éradiquer le virus de l’organisme a longtemps motivé les équipes de recherche, cet espoir est quelque peu tombé après les premiers résultats d’essais. Cependant, aujourd’hui une nouvelle piste semble prometteuse.
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Pour en savoir plus
1er août 2009Des chercheurs italiens ont publié en juin 2009 les résultats d’une étude réalisée en laboratoire, et non pas en clinique, visant à combiner des inhibiteurs d’histone déacétylases (HDAC) avec autre chose pour booster leur effet sur l’expression forcée du VIH.
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séminaire de recherche annuel de l’ANRS
13 septembre 2013Le séminaire de recherche annuel de l’ANRS s’est tenu les 25 et 26 mai à l’Institut Pasteur de Paris. Nous y étions ; nous partageons avec vous les propos contenus dans quelques interventions.
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Acide valproïque sur la piste d’une nouvelle piste
1er décembre 2005Même si l’avènement des trithérapies a constitué un progrès indiscutable dans la prise en charge de l’infection par le VIH, force est de constater que, dix ans plus tard, sur le front du sida, rien n’est encore vraiment réglé. L’introduction des trithérapies a considérablement amélioré la situation des personnes vivant avec le VIH, mais à défaut d’offrir la guérison, ces traitements forcent l’inscription de la maladie dans la durée avec, à la clef, la survenue d’effets secondaires parfois très handicapants et d’inévitables problèmes en matières d’observance. De plus, la prescription de mono et bithérapies au début de l’ère des antirétroviraux a conduit à l’apparition de virus résistants, source de difficultés supplémentaires de plus en plus importantes dans la prise en charge des personnes vivant avec le VIH. Il apparaît donc nécessaire de trouver d’autres pistes de traitements. C’est la stratégie choisie par un groupe de chercheurs nord-américains qui considère que : « même si la supression définitive de l’infection par le VIH à l’aide d’une thérapie antirétrovirale est difficile, l’éradication du virus doit être l’objectif à atteindre. Par conséquent les approches thérapeutiques visant à éliminer l’infection latente à l’intérieur des réservoirs du VIH sont nécessaires ».
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La grande famille des lymphocytes
1er août 2009Dans un article paru en ligne en juin dans la revue britannique Nature Medicine, des chercheurs canadiens et américains se sont attachés à préciser, d’une part, la nature des réservoirs à lymphocytes T CD4 infectés de façon latente par le VIH et, d’autre part, les mécanismes leur permettant de subsister. Accrochons-nous, cela se complique !
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VIH, HDAC et acide valproïque
Parce que le VIH est capable de rester tapi dans certaines cellules sans se reproduire et ainsi d’échapper aux défenses immunitaires et aux attaques des médicaments antirétroviraux, il constitue ce que l’on appelle des réservoirs. Ceux-ci sont considérés comme responsables de la recrudescence rapide de la multiplication du virus après un arrêt de traitement antirétroviral qui était pourtant capable de maintenir la charge virale dans le sang en dessous du seuil de détection. Afin de lutter contre ces réservoirs, il est important de connaître les mécanismes qui permettent au virus de rester ainsi caché dans une cellule.
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blips, bumps, air du temps
10 mai 2003Presque chaque jour, de nouvelles études, de nouveaux résultats sont publiés et apportent ainsi la possibilité de cerner encore mieux l’incroyable complexité de l’infection à VIH.