Aujourd’hui, vendredi 8 février, une vingtaine de militants d’Act Up-Paris ont déployé une banderole « PRISON=MORT » et se sont enchaînés aux grilles du Palais de Justice de Paris. Cette action a pour but de dénoncer le sort des personnes incarcérées et plus particulièrement des personnes atteintes de pathologies graves.
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accès aux soins en prison
Articles
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incarcération des personnes malades : les juges sont aussi responsables
8 février 2002 -
Projet de loi Dati sur la rétention de sûreté : Act Up-Paris dénonce la remise en cause du secret médical en prison
7 janvier 2008L’Assemblée Nationale s’apprête à examiner, ce mardi, en première lecture, le projet de loi de Rachida Dati relatif à la rétention de sûreté et à la déclaration d’irresponsabilité pénale pour cause de trouble mental. Act Up-Paris dénonce cette mesure de rétention intervenant après qu’une peine de prison a été purgée, sans qu’aucune infraction n’ait été commise, et sur la simple base d’une expertise psychiatrique cherchant à évaluer " la dangerosité d’un individu ".
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Pascal Clément est fier de ses prisons
15 février 2006Le commissaire des droits de l’homme du conseil de l’Europe, Alvaro Gil-Roblès a rendu public aujourd’hui mercredi 15 février 2005 son rapport sur les conditions de détention dans les prisons françaises. Celles-ci sont considérées par le commissaire comme étant « les pires d’Europe ». Pascal Clément, le ministre de la justice, se contente de répondre : « le constat de M. Gil-Robles est connu, mais il date déjà ». Ce qui est connu également, qui « date déjà », mais que, contrairement à P. Clément, nous ne pouvons pas accepter est l’impossibilité pour les détenus malades de bénéficier d’un véritable accès aux soins en prison.
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Act Up-Paris condamne la détention provisoire !
12 août 2010L’incarcération au titre de la détention provisoire d’un septuagénaire malade est l’occasion de rappeler que les personnes malades et âgées n’ont rien à faire en prison, que les mécanismes d’alternatives à l’incarcération sont insuffisants et difficilement appliqués. Surtout, ils excluent les personnes prévenues alors même que la détention provisoire est un outil répressif qui nie la présomption d’innocence.
Sortir les malades de prison : impossible en cas de détention provisoire ! (…) -
Substitution en prison : à chacun sa loi
La loi de 1994 est claire : les détenus doivent bénéficier d’ « une qualité et une continuité de soins équivalentes à celles offertes à l’ensemble de la population ». Les circulaires ministérielles le sont tout autant : en cas d’incarcération, les usagers de drogues sous traitement de substitution doivent pouvoir bénéficier de la poursuite de leur traitement. Pourtant, il n’en est rien. Le 11 mai dernier, deux enquêtes sur la substitution en prison étaient présentées au Ministère de la (…)
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Usages de drogues et substitution
1er avril 2010Voir la partie consacrée à La substitution aux opiacés
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Visite médicale et dépistages sur demande de l’intéresséE seulement (VIH, VHC)
1er avril 2010La visite médicale
Dans les 24 heures suivant votre incarcération, vous allez être soumisE à un examen médical, notamment afin de rechercher toute maladie contagieuse ou évolutive qui nécessiterait des mesures d’isolement ou des soins urgents. Vous passerez aussi une radio des poumons pour la détection de la tuberculose. Une seconde visite médicale est proposée à toute personne condamnée dans le mois précédant sa libération.
La visite médicale d’entrée est censée aussi contrôler l’état (…) -
500 suicides en 5 ans : Jospin et Lebranchu ont du sang sur les mains
22 mars 2002Comme vendredi dernier, aujourd’hui, à 13 heures, 20 militants d’Act Up-Paris ont organisé un picketting devant le ministère de la Justice, pour dénoncer la politique du gouvernement Jospin et de la Garde des Sceaux, Marylise Lebranchu.
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La Dr Vasseur a décide de parler. Et les autres ?
17 janvier 2000A l’occasion de la sortie du livre Médecin chef à la prison de la Santé de la docteur Vasseur, l’administration pénitentiaire s’est empressée d’organiser une journée " portes ouvertes " où elle a convié la presse à filmer en toute liberté la prison de la Santé (mais non les détenus). Act Up-Paris ne peut que se réjouir qu’enfin une médecin rompe le silence qui entoure le système de soins et les conditions de détention dans les prisons françaises.
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Santé en détention, un double anniversaire
15 mai 200410 ans de loi de 94 relative à la prise en charge sanitaire des détenuEs et 2 ans de suspension de peine : un bilan accablant.