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ATU
Autorisation temporaire d’utilisation. Elle permet aux malades d’avoir un accès précoce aux médicaments avant ou hors AMM.
ATU nominative : elle est demandée par unE clinicienNE pour une personne donnée, pour un médicament dont le développement en est encore à un stade précoce (phase II). La demande est transmise par le ou la pharmacienne de l’hôpital à l’Afssaps qui l’envoie au laboratoire. Après expertise du dossier et en cas d’avis favorable, l’Afssaps transmet l’ATU au ou à la pharmacienne et en informe le ou la prescriptrice.
La durée de l’ATU nominative correspond à la durée du traitement.
ATU de cohorte : les personnes répondant aux critères de la cohorte sont traitées et surveillées selon un protocole établi par l’Afssaps et le laboratoire, et peuvent ainsi obtenir un médicament, dont le développement est plus avancé que précédemment (phase III). Souvent le dossier d’AMM est en préparation voire même en cours d’expertise. La demande est adressée au centre de gestion de l’ATU et l’accord de chaque COREVIH est requis. Le produit est alors disponible auprès du ou de la pharmacienne hospitalier.
La durée des ATU de cohorte est de un an, parfois renouvelée.
Articles
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les lois, celles et ceux qui les font, et nous
1er septembre 2011
Les décrets, amendements et autres lois, discutées plus ou moins obscurément au Parlement, ont souvent des impacts décisifs sur nos vies. Tandis que le Sénat s’apprête à se renouveler (et potentiellement à basculer à gauche)
et que les législatives approchent, retour sur quelques dossiers en cours
et sur leurs conséquences en termes de lutte contre le sida.
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ATU : courrier d’Act Up-Paris et de Aides aux sénateurRICEs de la nouvelle majorité
24 octobre 2011
Vous trouverez ci-dessous le courrier qu’Act Up-Paris et Aides envoie aux sénateurRICEs de la nouvelle majorité. Nous y exprimons nos inquiétudes quant à l’avenir du dispositif des ATU (Autorisations temporaires d’utilisation) tel que la loi sur le médicament va le définir. Les sénateurRICEs risquent en effet de bloquer l’accès à des nouveautés thérapeutiques vitales pour les personnes vivant avec une pathologie grave.
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cannabis médical & VIH
1er octobre 2011
Quels usages, quels effets du cannabis chez les personnes vivant avec le VIH et/ou du VHC ? Retour sur la Réunion Publique d’Information (RéPI) du 15 décembre dernier sur le cannabis thérapeutique où nous avions invité Fred Navarro (commission Drogues & Usages d’Act Up-Paris), Anne Pelet (médecin, Unité des dépendances du CHU de Genève) et Bertrand Lebeau, président de la Coordination pour l’Étude du Cannabis Thérapeutique (CECT).
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La lenteur des organismes de santé publique et l’indifférence de l’industrie pharmaceutique compromet la santé de 10% des séropositifs pour lesquels plus aucun médicament n’est efficace.
14 juin 1999
D’après les chefs des services spécialisés dans l’infection à VIH, entre 5 et 10% des séropositifs ne répondent plus aux traitements antirétroviraux. Ils sont donc à peu près 8000 que leur système immunitaire ne protège absolument plus d’éventuelles infections opportunistes, du fait d’un taux de CD4 extrêmement bas ; certains ont d’ores et déjà développé des affections graves : tuberculose, pneumocystose, toxoplasmose, CMV, candidose sévère. La résistance du virus aux traitements actuellement disponibles sur le marché français est la cause principale de ces échecs thérapeutiques très préoccupants.
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Projet de loi sur la sécurité du médicament : les sénateurs doivent conserver leur souplesse aux ATU !
24 octobre 2011
Le TRT-5 a rédigé un document de positions proposant des amendements au projet de loi relatif à la sécurité du médicament. Ces amendements concernent le régime des Autorisations Temporaires d’Utilisation et l’inclusion dans les essais cliniques de populations négligées par la recherche (femmes, personnes âgées, enfants, trans, usagErEs de drogues, personnes co-infectées, etc.).