Les décrets, amendements et autres lois, discutées plus ou moins obscurément au Parlement, ont souvent des impacts décisifs sur nos vies. Tandis que le Sénat s’apprête à se renouveler (et potentiellement à basculer à gauche)
et que les législatives approchent, retour sur quelques dossiers en cours
et sur leurs conséquences en termes de lutte contre le sida.
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effets indésirables
Aussi appelés effets secondaires ou « effets intolérables ». Il s’agit de toute réaction nocive et non recherchée (éruptions, diarrhées, vertiges, fatigue, etc.) survenant de façon fortuite chez certaines personnes soumises à un traitement par un ou plusieurs médicaments à des fins thérapeutiques, prophylactiques ou diagnostiques (définition de l’OMS). Au cours d’une affection de longue durée, les effets indésirables doivent toujours être pris en compte afin de permettre aux personnes la meilleure observance possible. En 2005, l’échelle de cotation de la gravité des événements indésirables chez l’adulte établie par l’ANRS tend à devenir une référence internationale. Ils sont classés par grade de 1 à 4 :
– Grade 1, anomalie légère (effet sans conséquence) : gêne légère ou transitoire, sans limitation de l’activité quotidienne habituelle ; ne nécessite pas d’intervention médicale ou de traitement correcteur.
– Grade 2, anomalie modérée : limitation partielle de l’activité quotidienne habituelle ; une intervention médicale ou un traitement correcteur ne sont pas obligatoirement nécessaires.
– Grade 3, anomalie sévère : limitation de l’activité quotidienne habituelle ; nécessite une intervention médicale et un traitement correcteur, hospitalisation possible.
– Grade 4, menace vitale (pouvant entraîner le décès) : activité très limitée ; nécessite une intervention médicale ou un traitement correcteur, presque toujours en milieu hospitalier.