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effets indésirables
Aussi appelés effets secondaires ou « effets intolérables ». Il s’agit de toute réaction nocive et non recherchée (éruptions, diarrhées, vertiges, fatigue, etc.) survenant de façon fortuite chez certaines personnes soumises à un traitement par un ou plusieurs médicaments à des fins thérapeutiques, prophylactiques ou diagnostiques (définition de l’OMS). Au cours d’une affection de longue durée, les effets indésirables doivent toujours être pris en compte afin de permettre aux personnes la meilleure observance possible. En 2005, l’échelle de cotation de la gravité des événements indésirables chez l’adulte établie par l’ANRS tend à devenir une référence internationale. Ils sont classés par grade de 1 à 4 :
– Grade 1, anomalie légère (effet sans conséquence) : gêne légère ou transitoire, sans limitation de l’activité quotidienne habituelle ; ne nécessite pas d’intervention médicale ou de traitement correcteur.
– Grade 2, anomalie modérée : limitation partielle de l’activité quotidienne habituelle ; une intervention médicale ou un traitement correcteur ne sont pas obligatoirement nécessaires.
– Grade 3, anomalie sévère : limitation de l’activité quotidienne habituelle ; nécessite une intervention médicale et un traitement correcteur, hospitalisation possible.
– Grade 4, menace vitale (pouvant entraîner le décès) : activité très limitée ; nécessite une intervention médicale ou un traitement correcteur, presque toujours en milieu hospitalier.
Articles
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Un lama peut en cacher un autre
30 juin 2002
L’épidémie du sida a sans doute eu pour seul effet bénéfique le changement des rapports médecin/malade. Cette maladie étant aussi peu connue des cliniciens, chercheurs et malades, nous nous sommes tous trouvés au même niveau de connaissances et de compétences pour lutter contre le virus. Les malades se sont regroupés, les associations se sont formées, et le niveau d’information s’est élevé des deux côtés, soignants et soignés. Ce n’était plus le médecin seul qui décidait de la stratégie à suivre mais elle se construisait dans un relatif dialogue et non dans une relation de subordination. L’arrivée des trithérapies, la prise en charge de plus en plus complexe ont changé la donne. Les médecins ont repris un peu de leur superbe et nous recevons à nouveau des témoignages de malades confrontés à des cas “ d’inhumanisme ” médical.
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Bout de gras, de muscle et d’os
Alors que les bénéfices immunologiques des traitements sont en régression et que les affections graves liées aux effets secondaires se multiplient, il est difficile d’observer l’ attitude des médecins avec l’industrie pharmaceutique sans être en colère. En écho aux firmes pharmaceutiques qui se font les hérauts d’une nouvelle ère du sida chronique, du sida tranquille, sans problème, les médecins intègrent et répercutent le discours qui érige la trithérapie en panacée.
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efficacité contre toxicité
Traitements du sida et traitement de la séropositivité, même combat ? La question la plus débattue depuis un an lors des congrès internationaux sur le VIH-sida semble être : quand traiter ? avec son corollaire : quand changer de traitement ?
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La pharmacovigilance en France
20 novembre 2012
Lors de 86ème RéPI, Effets indésirables pas si secondaires, Bernard Delorme, chef de l’unité d’information des patients et du public à l’ANSM, a présenté le système de pharmacovigilance. Son intervention pédagogique est retranscrite ci-dessous, ainsi que les questions et réponses auxquelles elle a donné lieu.
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Effets secondaires rénaux
13 novembre 2007
Le nombre croissant de personnes vivant avec le VIH sous multithérapie et ayant eu ou non une atteinte rénale donne son sens à la question des effets secondaires rénaux des antirétroviraux.
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Prévenir sur le long terme
13 novembre 2007
Les troubles rénaux étant assez fréquents chez les personnes vivant avec le VIH, la prévention d’une évolution vers une atteinte rénale chronique est par conséquent essentielle.
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Les patientEs et les associations peuvent déclarer directement les effets indésirables des médicaments
27 juin 2011
Depuis le 15 juin 2011, il est possible grâce au formulaire joint de directement déclarer les effets indésirables au centre régional de pharmacovigilance (CRPV) dont vous dépendez géographiquement (coordonnées indiquées au dos du formulaire).
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Boire sans soif
Boire selon sa soif suffit pour être en bonne santé, après avoir fait du sport et transpirer beaucoup par exemple, mais sans plus ! Contrairement aux messages publicitaires ou plus « sobrement » appelé publi-communiqués, boire 1 litre et demi d’eau par jour n’est pas aussi bénéfique qu’on voudrait nous le faire croire.
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Edito
30 septembre 2001
Numéro disponible en PDF.
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Le dossier qui doit avancer : prise en charge des lipoatrophies sévères des fesses liées au VIH
A ce jour, l’Assurance Maladie n’assure pas officiellement la prise en charge d’interventions réparatrices/compensatrices des lipoatrophies atteignant les fesses. Or, les retentissements fonctionnels et psychiques de ces troubles sont aussi sévères, et parfois davantage, que ceux de la lipoatrophie du visage. Cet article est issu du TRT-5.