Le projet de loi « Hôpital, patient, santé, territoire » (HPST) de la ministre de la Santé Roselyne Bachelot, qui occupe les députéEs actuellement, entend améliorer le système de santé français. Si ce projet consacre un chapitre entier au refus de soins, il n’en demeure pas moins que celui-ci est porteur de nombreux risques dont les malades seraient les premières victimes.
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Action 116
Articles
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La loi HPST : une remise en cause de la démocratie sanitaire
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La lutte contre le sida pour impulser la dépénalisation de l’homosexualité
Quelques semaines seulement après la CISMA (Conférence sur le sida et les IST en Afrique), qu’accueillait Dakar ; 9 militants de la lutte conrte le sida, dont certains séropositifs et sous traitements antirétroviraux étaient arrêtés pour leur homosexualité. Retour sur le contexte sénégalais dans toute sa spécificité.
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Sida is disco
Chaque mercredi une poignée de militantEs d’Act Up tient une pemanence des droits sociaux (PDS) et accueille les personnes embourbées dans des situations aberrantes. Cette rubrique a pour but de présenter un florilège de ces cas et des actions menées.
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Combattre la propriété intellectuelle partout où elle tue
Aujourd’hui, à travers le monde, 70 % des malades du sida qui ont besoin d’antirétroviraux n’y ont pas accès. Alors que le Fonds Mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme a besoin de 5 milliards de dollars d’ici 2010 pour continuer à financer ses programmes, et notamment l’achat de médicaments pour les pays du Sud, les pays du Nord refusent d’augmenter plus tôt que prévu leur contribution en utilisant comme prétexte la crise financière. Une solution doit être trouvée pour répondre à la pandémie qui est tue toujours 6 000 personnes par jour.
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Le ministre instrumentalise les chiffres de l’Aide Médicale d’Etat
Le 13 janvier dernier, Monsieur Hortefeux, évoquant les 45 000 expulsions réalisées depuis 2002, se réjouissait que « pour la première fois depuis une génération, l’immigration clandestine a commencé à décroître en France ». Pour étayer cette affirmation, le ministre s’appuyait sur « la diminution de 4,2 % entre juin 2007 et juin 2008 du nombre de bénéficiaires de l’Aide Médicale d’État », le dispositif qui permet un accès aux soins aux sans-papiers. Déjà en 2008, dans un entretien accordé au Figaro, il avait cité la baisse du nombre des bénéficiaires de l’AME pour attester la baisse du nombre de personnes en situation irrégulière sur le territoire.
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Urgence, Fonds Mondial
Aujourd’hui, le Fonds Mondial a besoin de 5 milliards de dollars supplémentaires d’ici 2010 pour continuer de fonctionner et de financer ses programmes normalement. Si les pays riches refusent de revoir leur contribution à la hausse et que le Fonds ne trouve pas ces milliards de dollars, les conséquences se chiffreront en millions de morts.
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Discrimination sanguine
Roselyne Bachelot réaffirme l’exclusion des homosexuels du don du sang. La ministre a beau s’en dédire, l’exclusion du don du sang est bien violente, discriminatoire et sanitairement injustifiée : si la prévalence est en effet plus forte chez les gays, les nouvelles contaminations concernent désormais davantage les hétérosexuelLEs. Et la question n’est pas celle de la prévalence mais celle de l’incidence et du taux d’infections non diagnostiquées.
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La ministre de la Santé et la HAS dans le coma
La situation des personnes trans en France en 2009 est toujours très floue. Dans l’attente de la publications du rapport de la Haute Autorité de Santé, les activistes continuent de demander la liberté de choix. Le chemin est encore long.
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Demande de positionnement de AIDES par rapport aux ateliers « santé bareback » organisés dans ses locaux, par un de ses salariés
10 décembre 2008Jeudi dernier a été lancé un des premiers ateliers dits « santé sexualité barebackers » au sein des locaux de AIDES Paris. Que ces ateliers soient animés par un membre d’une grande association de lutte contre le sida telle que AIDES, et organisés dans les locaux de la même association nous inquiète et nous pose réellement question.
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La judiciarisation de la transmission du VIH
En France, aucun texte de loi ne réprime les séropositifs en cas de transmission du VIH.
Pourtant, en 1991 lors de l’examen de la réforme des dispositions du code pénal, le Sénat avait adopté un amendement faisant de la transmission du virus du sida une infraction punissable d’un emprisonnement de trois ans et d’une amende. Suite aux pressions associatives, notamment d’Act Up-Paris, cette disposition avait ensuite été supprimée par l’Assemblée nationale.