Le Ministre de la Santé a décidé de ne pas reclasser le Subutex dans la catégorie des produits stupéfiants. Il a finalement entendu les associations qui avaient fait front contre ce projet et choisi de ne pas suivre la MILDT qui était à l’origine de la proposition. Il s’agit d’une victoire importante et d’un désaveu pour Didier Jayle, président de la MILDT, qui paie ainsi son incapacité à mettre en oeuvre un processus de concertation. Mais il faut maintenant que nous transformions cette « non-défaite » en victoire en réfléchissant à des évolutions possibles des traitements de substitution qui s’appuient réellement sur les besoins des usagerEs.
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Action 104
Articles
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Le classement du Subutex abandonné. Et après ?
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Les présidentiables socialistes tiendront-ils/elle les engagements du G8 pour arrêter l’hécatombe du sida ?
Le 7 juillet 2005, le Président de la République et les autres dirigeantEs du G8 se sont engagés, au sommet de Gleneagles, à atteindre l’accès universel au traitement du sida d’ici 2010. L’OMS avait révélé en 2004 que cet objectif est techniquement atteignable, si la volonté politique suit. La pandémie de sida, qui a déjà fait plus de 37 millions de mortEs, dont 3 millions rien qu’en 2006, est ainsi devenue, officiellement, une hécatombe arrêtable.
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Lancement d’UNITAID par Jacques Chirac : une initiative très visible mais peu lisible
19 septembre 2006Act Up regrette que la France et les autres gouvernements impliqués dans UNITAID ne se donnent pas tous les moyens concrets d’atteindre son objectif : faire baisser les prix des articles médicaux permettant de soigner les malades ; et appelle Jacques Chirac à inscrire au budget 2007 de la France une contribution à la lutte mondiale contre le sida qui soit proportionnelle à sa richesse (6% de 18 milliards).
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CachéEs et ignoréEs, prisonnièrEs.
En l’absence d’outils épidémiologiques valables qui permettent d’évaluer le taux de transmission du VIH et des hépatites B et C, nous traduisons ici les résultats d’une étude américaine publiée sur le site d’Eurosurveillance.
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Ouverture
Du 12 au 18 aout, une dizaine de militantEs d’Act Up-Paris étaient présentEs à la conférence mondiale sur le sida qui cette année se tenait à Toronto au Canada. Le dossier de ce numéro est consacré à ce que nous y avons appris et ce qui nous a occupé.
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Commission jeunes à Act Up-Paris
11 septembre 2006La France est un étrange pays ! Au lieu d’essayer de savoir ce que veulent les premièrEs concernéEs, on préfère les stigmatiser et les exclure du débat en se renseignant auprès des « expertEs » qui n’ont qu’une approche extérieure du « problème » : pour les putes, les féministes, pour les toxicomanes, les médecins et pour les jeunes, les parents ancrés dans un système de valeurs qui n’est pas le nôtre. Et vous pensez que ça marche ? Non. Un taux de contamination des plus élevé chez les jeunes de 15-25 ans. Un taux de suicide 13 fois plus élevé chez les jeunes LGBT que chez les jeunes hétéros.
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Coup de gueule
Cette année, à la conférence mondiale, environ un tiers des sessions étaient consacrées à la réduction des risques et aux usagèrEs de drogues, chose dont nous nous réjouissons encore. Pourtant, il était incompréhensible de voir dans le programme une seule et unique session sur la coinfection VIH-hépatites, quand on sait qu’elle concerne majoritairement des usagèrEs et ex-usagèrEs injecteurSEs de drogues.
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Abbott Guy Song
Lors de l’occupation du stand du laboratoire, Miss Heat Stable entourée d’activistes du monde entier a chanté « Abbott Guy Song ».
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Le laboratoire invisible
Il y a quelques mois, le laboratoire Abbott a présenté au TRT-5 la nouvelle formulation du Kalétra®. Nous avons essayé d’obtenir des informations concernant une modification de la formulation du Norvir®, mais n’avons pas eu de réponses. Depuis avec d’autres activistes nous considérons ce dossier comme une priorité.
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Rentrée de la PDS
La précarité dont les malades sont l’objet se transforme en misère sociale et psychologique, dans la plus grande indifférence des pouvoirs publics, et dans certains cas, de certaines structures associatives qui fonctionnent comme des entreprises archi-libérales, oubliant leur vocation première.