Nous, associations françaises impliquées dans la lutte contre le sida, appelons aujourd’hui le président de la République à envoyer un signal fort à la communauté internationale. A l’occasion de la réunion des ministres des finances du G7 ce vendredi, nous demandons au président de la République de contribuer à hauteur de 700 millions d’euros à la lutte internationale contre la pandémie, et de participer ainsi au sauvetage de l’initiative « 3x5 », dont la vie de 3 millions de malades du sida dépend cette année.
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les tribunes d’Act Up-Paris
Articles
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Sida, nous pouvons mieux faire
2 février 2005, par Amédée Thévenet, Jean-Luc Roméro, Jérôme Martin, Luc Barruet, Pierre Bergé -
sida, la course aux molécules
14 avril 2005, par Corinne Taéron, Hugues FischerAujourd’hui, on a le droit de s’interroger sur l’avenir du mouvement associatif de lutte contre le sida et sur notre alliance objective avec l’industrie pharmaceutique, tant nous avons réclamé la même chose pour des raisons différentes : l’accès le plus rapide possible à des molécules antisida, des antirétroviraux. Il n’en reste pas moins vrai que les routes des activistes et des firmes pharmaceutiques sont immanquablement divergentes, et seul un effet d’échelle a pu permettre de les confondre un temps donné. Récemment, des événements sont venus catégoriquement démentir cette confusion.
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le sida a 20 ans. Nous aussi.
Nous avons 20 ans aujourd’hui et nous n’avons jamais connu un monde sans sida. Nous sommes la nouvelle génération de pédés, de bis, de lesbiennes et de transgenres. Nous sommes des filles et des garçons, séropositifs, malades du sida ou séronégatifs, de toutes origines.
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grâces médicales : attendre et mourir
2 mars 2001, par Act Up-ParisCondamner un malade à la prison, c’est menacer gravement son état de santé. Lui refuser une grâce médicale, c’est le condamner à mort.
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Prison : du débat au mouvement
4 novembre 2000, par Act Up-ParisIls construisent des prisons neuves. Nous manifestons pour les prisonniers.
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Oui, le relapse est une menace
21 octobre 2000, par Didier LestradeJe suis séropositif depuis quatorze ans. J’ai consacré les onze dernières années de ma vie à lutter contre le sida. Et cela fait cinq ans que j’attendais l’article sur le bareback publié dans « Libération », lundi 11 octobre.
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Sud : les médecins partent, le sida reste
5 décembre 2007, par Jean-Denis Crola , Khalil ElouardighiLe sida a causé plus de 2 millions de décès dans le monde en 2007, dont le deux tiers en Afrique, où le virus reste la première cause de mortalité
Alors que le manque de personnel soignant est aujourd’hui l’un des principaux obstacles à la lutte contre le virus, les travailleurs de la santé ne sont pas épargnés par la pandémie : chaque année, 170 000 d’entre eux sont infectés par le VIH. Par ailleurs les conditions de travail poussent médecins et infirmiers à rechercher d’autres emplois ou à s’expatrier, alimentant ainsi un véritable cercle vicieux.
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Sans bâton, tambour ni trompette
9 septembre 2004, par Éric LabbéLe quartier de Stalingrad est l’un des trois ou quatre principaux lieux parisiens du trafic de crack. Du fait de sa réputation, de son délabrement urbanistique, de sa proximité avec les gares et le périphérique, il restera sans doute un point de deal important pendant de nombreuses années. Les usagers de drogues qui viennent y acheter leurs produits sont généralement des personnes extrêmement précarisées, souvent sans papiers, sans revenu, sans abri et dans des situations sanitaires des plus préoccupantes. Ils sont en danger, constamment : face au sida, aux hépatites, au froid, à la violence de la rue, à la violence de la police. Pour tenter de répondre à cette situation, deux logiques s’affrontent, sur le fond et sur la forme, parmi ses habitants.
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La pharmacie du monde en danger
17 novembre 2010Tribune parue sur LeMonde.fr (Pierre Chappard - Act Up-Paris, Loon Gangte - DNP+ Dehli et Hakima Himmich - ALCS Maroc) pour la défense des génériques
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Sortir le sida du placard
27 juin 2008, par Act Up-Paris, AidesA chaque marche des fiertés ou publication des données épidémiologiques sur l’infection à VIH/sida, les moralistes nous donnent des leçons : la progression de l’épidémie de sida chez les gays serait principalement due à leur irresponsabilité. Ils auraient abandonné la prévention, n’en auraient plus rien à faire du sida... Pourtant les gays n’ont pas envie de se contaminer ni de contaminer. La plupart utilise le préservatif bien plus que tout autre groupe de population. Comment s’expliquer alors aujourd’hui l’importance de l’épidémie dans la communauté gay et le maintien d’un nombre de nouvelles contaminations anormalement élevé ?