Le Ministre de la Santé a décidé de ne pas reclasser le Subutex dans la catégorie des produits stupéfiants. Il a finalement entendu les associations qui avaient fait front contre ce projet et choisi de ne pas suivre la MILDT qui était à l’origine de la proposition. Il s’agit d’une victoire importante et d’un désaveu pour Didier Jayle, président de la MILDT, qui paie ainsi son incapacité à mettre en oeuvre un processus de concertation. Mais il faut maintenant que nous transformions cette « non-défaite » en victoire en réfléchissant à des évolutions possibles des traitements de substitution qui s’appuient réellement sur les besoins des usagerEs.
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MILDT - Mission Interministérielle de lutte contre les drogues et la toxicomanie
Articles
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Le classement du Subutex abandonné. Et après ?
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Drogues : ouvrons les yeux
1er novembre 2009Ce n’est pas en emprisonnant les usagèrEs qu’on luttera contre les drogues. Act Up-Paris défend une approche dépassionnée et des actions innovantes comme l’ouverture de salles de conso ou la délivrance d’héroïne médicalisée.
« Drogues : ne fermons pas les yeux » : la dernière campagne de l’Institut national de prévention et d’éducation à la santé (INPES) et de la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (MILDT) nous ramène aux années 80. Rien d’étonnant. Le (...) -
Plaisir des drogues
Alors que Lionel Jospin s’était engagé à ouvrir un débat public sur la politique des drogues, la MILDT (Mission interministérielle de Lutte contre la Drogue et la Toxicomanie) organise clandestinement en décembre 1997, un séminaire interministériel sur le plaisir des drogues.
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En finir avec l’obscurantisme et l’irrationalité
11 août 2010Alors que la Ministre de la Sante et la secrétaire d’Etat à la famille continuent d’évoquer l’intérêt d’une expérimentation de salles de consommation de drogues à moindre risque (SCMR) François Fillon vient de s’opposer à leur expérimentation. Le collectif du 19 mai diffuse deux documents dont la valeur scientifique est inattaquable et qui démontrent que les arguments avancés par les détracteurs, infondés, relèvent de l’irrationnel.
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Les conventions internationales sur les stupéfiants n’interdisent pas les salles d’injection supervisées !
26 janvier 2011Ce mercredi à 18h15, la mission d’information parlementaire sur la toxicomanie auditionne Marc Moinard, expert auprès de l’Organisation Internationale de Contrôle des Stupéfiants (OICS). A cette occasion, le collectif du 19 mai tient à clarifier la position négative de l’OICS sur les centres d’injection supervisée, principal argument contre les centres d’injection supervisée avancé par la MILDT et l’Académie de médecine.
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Apaire à la tête de la MILDT : la fin de la réduction des risques liés à l’usage de drogues ?
30 août 2007La nomination du nouveau président de la MILDT n’augure rien qui vaille dans la politique menée à l’avenir en termes de réduction des risques et de soutien aux usagerEs de drogues.
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et pourtant
23 juin 2002La MILDT de Jospin nous avait à la fois épatés et exaspérés. Elle avait eu le bon sens enfin de reconnaître qu’« une société sans drogues, ça n’existe pas » ; et le cran même de construire un discours public sur ce constat, puis de lancer des campagnes faisant large part à l’information des consommateurs.
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AG des drogues (et de ceux qui les aiment)
Cette AG avait avant tout un objectif : redonner la parole aux usagers de drogues pour échapper aux discours des experts et des pouvoirs publics qui ne les considèrent que comme malades ou comme délinquants. Les débats ont ainsi permis de faire le point sur la loi de 1970 et sa logique prohibitive pour envisager à partir des positionnements de chacun des stratégies d’action.
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Conférence de Mexico : Act Up-Paris et AIDES attendent une prise de position claire de Roselyne Bachelot-Narquin sur les droits humains
28 juillet 2008Roselyne Bachelot-Narquin recevait ce matin des associations de lutte contre le sida afin de préparer la Conférence mondiale de lutte contre le sida qui se tiendra à Mexico du 3 au 8 août prochain. Lors de cette rencontre, Act Up-Paris et AIDES ont demandé que le financement par la France de l’accès universel aux traitements, la nécessaire lutte contre les discriminations fondées sur l’orientation sexuelle dans les pays en développement et la dénonciation de la pénalisation de la transmission du VIH constituent le cœur des déclarations de la France à l’occasion de la conférence.
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Drogues : information ou flicage, la MILDT sait-elle encore où elle en est ?
Cet été la MILDT, en partenariat avec le CFES, diffusait une campagne d’information destinée à sensibiliser les « adultes » aux problèmes de drogues des « enfants ». Sous le prétexte d’un dialogue bienfaiteur, le slogan annonce aux premiers « il n’y a pas de meilleure influence que la vôtre ».