Dans la majorité des cas, toute demande de prêt est soumise à l’obtention préalable d’une assurance, que l’on nomme assurance emprunteur. Ce contrat garantit à l’organisme de crédit (banque, grand magasin, concessionnaire automobile) la couverture des échéances du prêt, au cas où le client ne pourrait les rembourser. Les événements (décès, invalidité, chômage) qui peuvent empêcher le paiement des échéances sont appelés des « risques ». Lorsqu’ils se produisent, on dit que « le sinistre s’est réalisé ».
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assurances
Articles
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Principes généraux
1er avril 2010 -
Édito
Alors que l’observance est plus ou moins facile selon les malades et les thérapies, alors que les effets secondaires des traitements sont toujours aussi handicapants, alors que les chiffres des personnes en échappement thérapeutique sont plus qu’alarmants, les Minstères agissent comme si l’épidémie de sida était désormais réglée et ne suscitait aucune action urgente de leur part. Leurs intentions sont clairement exprimées : il s’agit de revenir sur les droits accordés depuis quelques années aux personnes vivant avec le VIH en proposant des réformes visant à une réduction des prestations offertes. A l’opposé, le secteur privé (assureurs, employeurs ...) continue de considérer les malades comme des indésirables, soit dangereux, soit trop prompts aux congés maladie, à l’invalidité.
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L’assurance en cas de décès
1er avril 2010Grâce à cette assurance, le/la bénéficiaire désignéE perçoit une rente ou un capital en cas de décès de l’assuréE. Quelle que soit la forme du contrat, il est pratiquement impossible à une personne atteinte d’une pathologie grave comme le VIH d’y souscrire.
Par contre, si vous avez souscrit ce type de contrat avant le diagnostic de votre séropositivité, l’assurance peut pleinement jouer. En cas de problèmes avec l’assureur, n’hésitez pas à contacter les associations de lutte contre le sida. -
Edito
, par Emmanuelle CosseVoilà ce que je ressens actuellement dans l’ensemble du milieu sida, et notamment à Act Up. Partout je vois des militants usés, exaspérés par cette histoire qui se répète : des pouvoirs publics peu mobilisés et toujours à la traîne, des administrations sourdes face aux malades, des laboratoires cyniques.
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Conseils pour la signature du contrat
1er avril 2010Choisir sa propre assurance
Rien ne vous empêche de proposer vous-même une assurance pour couvrir l’emprunt si vous en trouvez une qui accepte les personnes présentant des risques aggravés. Le contrat de groupe qu’un organisme de crédit vous propose n’est en effet pas obligatoire. Trouver sa propre assurance est souvent la seule solution pour accéder à un prêt quand on est atteintE de pathologie grave. Si vous disposez d’une vraie mutuelle, fonctionnant sur le principe de solidarité, les (…) -
Faut-il mentir ?
1er avril 2010C’est la question qui nous est le plus fréquemment posée en matière d’accès aux assurances.
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En cas de litige, si le risque se réalise et que vous ne pouvez plus rembourser
1er avril 2010Si le risque couvert se réalise, l’assureurE se montre en général très pointilleuxSES et fait toutes les recherches nécessaires pour ne pas payer. Il/Elle veillera ainsi à ce que vous n’ayez pas fait de fausses déclarations. Il faut être particulièrement vigilant sur les points suivants : le litige éventuel ne peut pas suspendre le versement de la prime d’assurance pour couvrir le risque. L’organisme de crédit est donc tenu de payer. Seul unE juge peut décider de le suspendre. la charge de (…)
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la Cour de Cassation au secours des assureurs
13 octobre 1998Le 7 octobre 1998, la Cour de Cassation a jugé que la séropositivité devait être considérée comme une maladie et de ce fait être déclarée aux compagnies d’assurance au moment de l’adhésion à un contrat.
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Assurance et VIH
7 avril 1999A la veille de l’an 2000, les personnes touchées par le VIH, ou par d’autres pathologies lourdes, sont toujours victimes de discriminations dans l’accès à l’assurance.
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Mutuelles, assurances : quelle est la différence ?
1er avril 2010Régies par le Code de la Mutualité, les mutuelles fonctionnent grâce à la solidarité et l’entraide de touTEs. Dans une mutuelle, le risque maladie est mutualisé et les coûts répartis de manière solidaire : chacunE paie selon ses moyens et reçoit selon ses besoins.
Les mutuelles ne peuvent réaliser aucun bénéfice, contrairement aux sociétés d’assurances, qui sont des sociétés de capitaux à but commercial. Les excédents peuvent servir à développer de nouvelles garanties, prendre en charge de (…)