Une souche de virus hautement résistante et particulièrement agressive vient d’être isolée chez un homosexuel séropositif new-yorkais d’une quarantaine d’années qui avait des rapports sexuels non protégés.
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surinfection
Nouvelle infection par un germe ou un virus d’une souche différente de la souche à l’origine de l’infection initiale, la réaction de défense du système immunitaire n’étant pas efficace.
Articles
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sida : nouveau virus foudroyant
15 février 2005 -
Un dynamisme qu’on avait presque oublié
18 mars 2005Jeudi troisième jour de la conférence, le programme est particulièrement chargé : lipodystrophies, transmission de virus et surcontamination, résistances et nouvelles cibles virales ne sont qu’une partie des sujets traités.
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Surcontaminations
1er avril 2005Confrontés au problème majeur que constitue l’émergence de souches virales résistantes aux traitements, jusque récemment, on avait du mal à appréhender l’impact que pouvait avoir ce relâchement sur la progression de l’épidémie, voici deux faits nouveaux, la transmission d’un virus multirésistant associé à une virulence extrême et la sur-contamination qui semblent devoir éclairer sous un jour nouveau et très inquiétant l’avenir de la pandémie.
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pour en savoir plus
Recombinaison : reproduction sexuée sans sexe
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Introduction
La description récente de cas de surinfections a démontré qu’une deuxième infection par une souche différente du VIH-1 était possible bien après l’infection initiale et qu’elle pouvait accélérer la progression de la maladie. Il s’agit ici de faire le point des connaissances.
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d’un virus à l’autre
Surinfection par un virus, une banalité
Le phénomène de surinfection par deux souches d’un même virus est très banal. Ainsi, une personne en parfaite santé peut héberger en même temps plusieurs souches de différents virus : Epstein-Barr responsable de la mononucléose, cytomégalovirus, herpes simplex ou papilloma virus humain. Il faut également savoir qu’une personne ayant eu par le passé une infection par le virus de la rougeole ou des oreillons peut parfaitement être à nouveau (...) -
Entre doutes et certitudes
Ce qui est certain
Les études réalisées chez l’animal, la démonstration de cas avérés chez l’homme et l’existence d’une quinzaine de formes circulantes recombinantes sont autant d’arguments prouvant la réalité de la surinfection par le VIH-1 chez l’homme. Ce phénomène, récemment établi, met à mal l’idée qu’une réponse immunitaire spécifique induite par une infection primaire constitue une protection contre la surinfection ultérieure par une autre souche du VIH-1. Cependant, il n’est pour (...) -
Super virus ? Quelques précisions
19 juillet 2005En février dernier, la presse s’est fait l’écho d’un cas clinique publié le même mois dans une grande revue scientifique. Nous revenons ici à froid sur cet événement médiatique.
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Etude de cas
Surinfection chez le singe, pourvu que BB ne le sache pas...
Les études in vivo chez l’animal sont la meilleure approche de la surinfection puisque le modèle animal permet le contrôle de la quantité, de la voie d’entrée et des souches du virus mis en jeux. Cependant on ne dispose actuellement que d’un petit nombre d’études chez l’animal. Alors que le chimpanzé représente le seul primate non humain chez lequel étudier l’infection par le VIH-1, le sida n’atteint pas vraiment ce singe et (...) -
Surinfection, la controverse
La surinfection est un sujet à controverses. C’est d’abord l’histoire d’un serpent de mer : tout le monde en parlait sans jamais l’avoir vu.
Une surinfection est une deuxième infection chez une personne pour qui une première infection au VIH a été dépistée, avec un virus du même sous-type que l’infection primaire, ou par un virus d’un autre sous-type (avec la présence possible de mutations de résistances différentes).
Mais depuis la conférence de Barcelone en juillet 2002 et la (...)