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générique
Médicaments génériques : selon l’OMS, c’est un produit pharmaceutique interchangeable avec le produit de marque (dont il conserve la DCI), et qui est généralement fabriqué sans licence de la compagnie détentrice du brevet. Il s’agit d’une copie qui peut être commercialisée lorsqu’il n’y a pas de brevet déposé dans le pays sur le produit de marque ; lorsque le brevet a expiré ; lorsqu’il n’existe pas de législation protégeant la propriété intellectuelle ; lorsqu’une licence volontaire ou obligatoire a été accordée pour permettre de contourner le brevet. Dans ce document, le terme désigne les copies de médicaments vendues moins chères que les versions de marque, généralement parce qu’aucun brevet n’a été déposé pour protéger le médicament de marque ou parce qu’il n’existe pas de législation en place. Ceci n’empêche pas que dans d’autres pays des brevets aient été déposés interdisant la commercialisation de concurrents génériques aux médicaments de marques.
Le générique est en général vendu moins cher. Aujourd’hui, la fabrication et la mise sur le marché des médicaments génériques dans les pays pauvres reste un problème politique et économique mondial d’importance capitale.
Voir brevet
Articles
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Unitaid en pleine contradiction vis-a-vis des génériques
30 novembre 2006
Suite à l’annonce de Philippe Douste-Blazy et Bill Clinton en Inde sur les antirétroviraux pédiatriques d’Unitaid, et à l’occasion de la tenue à Genève les 29-30 novembre du Conseil d’administration d’Unitaid, Act Up-Paris appelle Philippe Douste-Blazy, ministre des Affaires étrangères et Président d’Unitaid, et Bill Clinton, parrain d’Unitaid, à agir pour remédier aux contradictions immédiates auxquelles cette initiative fait face.
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Sommet international pour l’accès aux médicaments génériques anti VIH/sida.
Face à l’urgence qu’impose l’épidémie de sida, il est essentiel que la production de copies se développe dans les pays pauvres et que les importations sud/sud soient rendues possibles afin que les coûts de production des copies diminuent.
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Pour étouffer notre combat contre l’accord ACTA, Bercy menace Act Up-Paris d’une plainte
31 janvier 2011
Deux conseillers techniques de Bercy nous mettent en demeure de retirer de notre site un communiqué qui dénonce le traité sur la contrefaçon ACTA. Ils annoncent qu’ils vont poursuivre devant la juridiction pénale tout auteur ou complice de ce qu’ils estiment être une diffamation. Cette démarche juridique dont est la cible Act Up-Paris dissimule bien mal la volonté politique de faire taire toute critique contre un traité élaboré dans la plus grande opacité, sans aucun contrôle démocratique, et dont les conséquences en matière d’accès aux traitements et de libertés fondamentales seront catastrophiques.
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UNITAID : Des médicaments génériques pour soigner plus de malades
18 juillet 2006
Aujourd’hui et demain se déroulent au Palais des Congrès de Paris les Journées de la Coopération internationale et du Développement. Ce matin, à l’ouverture, des militants d’Act Up-Paris ont distribué des tracts et des stickers pour interpeller les participants sur la taxe sur les billets d’avion et UNITAID. Parmi eux, Philippe Douste-Blazy a accepté les documents que nous lui tendions en nous assurant (sur le ton de la confidence) qu’il était « pour les génériques ». Nous attendons de lui qu’il le dise publiquement et qu’il traduise cette affirmation en principes concrets pour le fonctionnement d’UNITAID.
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Un intérêt mutuel
Le 21 février 2008, Peter Mandelson, commissaire européen au commerce, écrivait au Premier ministre de Thaïlande pour le menacer, si le pays continuait à émettre des licences obligatoires, comme le lui permet pourtant le droit international, faire sauter des brevets sur des médicaments vitaux, produire ou importer des génériques, moins chers, et soigner plus de malades.
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Act Up appelle BMS à ouvrir ses licences volontaires à la concurrence
17 février 2006
Le 15 février 2006, le PDG du laboratoire pharmaceutique américain Bristol Myers Squibb, Peter Dolan, a annoncé l’attribution au laboratoire Indien Emcure et au laboratoire Sud-Africain Aspen de licences volontaires pour la fabrication de versions génériques de l’anti-protéase atazanavir. L’atazanavir est à l’heure actuelle l’anti-protéase la plus facile à utiliser (seulement 1 gélule deux fois par jour) et celle présentant le profil de toxicité le plus intéressant (moins de troubles lipidiques, moins de diarrhées) ; l’accès à l’atazanavir est donc crucial pour les malades vivant dans les pays où vivant dans les pays où il est difficile d’accéder à un suivi médical de qualité.
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Morceaux choisis d’une nouvelle politique européenne de lutte contre le sida
Le Conseil du Développement de l’Union européenne, pour introduire sa récente résolution sur les maladies transmissibles, “ reconnaît que la santé est un bien public mondial ”.
Bonne nouvelle.
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sida : les associations appellent M. Philippe Douste-Blazy à ne pas gaspiller l’argent d’UNITAID
15 août 2006
Act Up-Paris, Aides, Sidaction et Solidarité Sida lancent un appel au gouvernement français à l’occasion de la conférence de presse du ministre de la Santé, M. Xavier Bertrand à Toronto. Les associations exigent du gouvernement, et en particulier de M. Philippe Douste-Blazy, qu’ils garantissent que l’initiative UNITAID soit en mesure d’acheter les médicaments anti-VIH les moins chers, et ainsi soigner le plus de malades possible.
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Cinq ans après, l’accord OMC sur l’accès aux médicaments est un échec
7 novembre 2006
Le 14 novembre 2001, la conférence ministérielle de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), réunie à Doha (Qatar), adoptait une « Déclaration sur la propriété intellectuelle et la santé ». Selon les termes de cette déclaration, les pays en développement étaient autorisés à contourner les monopoles liés aux brevets, lorsque cela est nécessaire pour assurer l’accès aux médicaments pour l’ensemble de leurs populations.
Cinq ans après, selon des chiffres de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), 74% des médicaments anti-sida sont sous monopole et 77% des AfricainEs n’ont toujours pas accès aux traitements antirétroviraux.
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Sanofi-Aventis : des bénéfices indécents que l’État doit taxer
16 février 2010
Sanofi-Aventis a annoncé un bénéfice record pour l’année 2009 qui montre bien que les prix imposés par l’industrie pharmaceutique n’ont rien à voir avec les coûts réels. Act Up-Paris dénonce le double jeu criminel de l’industrie pharmaceutique et ses pressions sur les gouvernements qui impactent directement les décisions prises en matière de santé publique.