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générique
Médicaments génériques : selon l’OMS, c’est un produit pharmaceutique interchangeable avec le produit de marque (dont il conserve la DCI), et qui est généralement fabriqué sans licence de la compagnie détentrice du brevet. Il s’agit d’une copie qui peut être commercialisée lorsqu’il n’y a pas de brevet déposé dans le pays sur le produit de marque ; lorsque le brevet a expiré ; lorsqu’il n’existe pas de législation protégeant la propriété intellectuelle ; lorsqu’une licence volontaire ou obligatoire a été accordée pour permettre de contourner le brevet. Dans ce document, le terme désigne les copies de médicaments vendues moins chères que les versions de marque, généralement parce qu’aucun brevet n’a été déposé pour protéger le médicament de marque ou parce qu’il n’existe pas de législation en place. Ceci n’empêche pas que dans d’autres pays des brevets aient été déposés interdisant la commercialisation de concurrents génériques aux médicaments de marques.
Le générique est en général vendu moins cher. Aujourd’hui, la fabrication et la mise sur le marché des médicaments génériques dans les pays pauvres reste un problème politique et économique mondial d’importance capitale.
Voir brevet
Articles
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Five years later, the WTO deal on access to medicines is a failure
7 novembre 2006
On November 14, 2001, the World Trade Organization’s ministerial conference in Doha, Qatar, agreed on a deal for access to medicines : the « Doha Declaration on TRIPS and Public Health ». According to this deal, developing countries would henceforward be allowed to bypass drug patent monopolies that stop the flow of cheap generic medicines from countries like India into regions like Africa.
Five years later, according to data published by the World Health Organization, 74% of AIDS medicines are still under monopoly and 77% of Africans still have no access to AIDS treatment.
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Actualités des traitements
Cette rubrique traite de l’actualité des traitements (AMM, ATU, passage en ville, interactions) et a pour but d’informer de l’évolution des mises à disposition des traitements VIH, d’avertir des dernières alertes, de faciliter une étape généralement fastidieuse : le retrait des traitements.
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Coalition kényane pour l’accès aux médicaments essentiels
Nairobi, le 27 mai 2001. La Coalition Kenyane pour l’Accès aux Médicaments Essentiels en a appelé aujourd’hui au Secrétaire d’Etat américain Colin Powell pour qu’il agisse concrètement en vue d’assurer l’accessibilité des médicaments pour les personnes vivant avec le VIH/sida. La Coalition rappelle qu’en dépit de l’existence de traitements efficaces, des millions de personnes continueront à mourir en Afrique si les Etats-Unis et les autres pays riches ne font pas preuve d’une réelle volonté politique en engageant des ressources financières sans précédant pour le traitement du sida. Cet appel a été lancé à M. Powell lors de sa visite auprès des malades du bidon-ville de Kibera près de Nairobi.
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30 ans du sida : la France prive l’ONU des moyens de ses ambitions
7 juin 2011
Hier à New York, les négociations de l’ONU sur la Déclaration contre la pandémie du sida sont entrées dans leur dernière ligne droite. La France s’est opposée à ce que la communauté internationale prenne un engagement ferme à mobiliser les moyens financiers nécessaires à la réalisation de cet objectif sanitaire. Nos associations dénoncent la duplicité meurtrière de la France.
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OMS : « Une poignée de pilules, un préso et une moustiquaire » Et hop ! Plus de maladies transmissibles !
L’OMS : pour les lecteurs du Monde, le supra docteur de la planète, d’une impartialité et d’un humanisme exemplaires, qui prescrit aux Etats pauvres les remèdes salvateurs en demandant aux Etats riches de se pencher sur leur douleur... et d’arrêter de fumer. Ne soyons pas naïfs : ni impartial, ni humaniste, surtout pas docteur, l’OMS est loin d’être ce que Le Monde nous décrit.
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Les présidentiables socialistes tiendront-ils/elle les engagements du G8 pour arrêter l’hécatombe du sida ?
Le 7 juillet 2005, le Président de la République et les autres dirigeantEs du G8 se sont engagés, au sommet de Gleneagles, à atteindre l’accès universel au traitement du sida d’ici 2010. L’OMS avait révélé en 2004 que cet objectif est techniquement atteignable, si la volonté politique suit. La pandémie de sida, qui a déjà fait plus de 37 millions de mortEs, dont 3 millions rien qu’en 2006, est ainsi devenue, officiellement, une hécatombe arrêtable.
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Chroniques de Mexico (2) : avant l’ouverture
3 août 2008
Où le travail commence sur les chapeaux de roue, où on parle de médicaments pour enfants et de sexe multipartenaire.
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Pour étouffer notre combat contre l’accord ACTA, Bercy menace Act Up-Paris d’une plainte
31 janvier 2011
Deux conseillers techniques de Bercy nous mettent en demeure de retirer de notre site un communiqué qui dénonce le traité sur la contrefaçon ACTA. Ils annoncent qu’ils vont poursuivre devant la juridiction pénale tout auteur ou complice de ce qu’ils estiment être une diffamation. Cette démarche juridique dont est la cible Act Up-Paris dissimule bien mal la volonté politique de faire taire toute critique contre un traité élaboré dans la plus grande opacité, sans aucun contrôle démocratique, et dont les conséquences en matière d’accès aux traitements et de libertés fondamentales seront catastrophiques.
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Cinq ans après, l’accord OMC sur l’accès aux médicaments est un échec
7 novembre 2006
Le 14 novembre 2001, la conférence ministérielle de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), réunie à Doha (Qatar), adoptait une « Déclaration sur la propriété intellectuelle et la santé ». Selon les termes de cette déclaration, les pays en développement étaient autorisés à contourner les monopoles liés aux brevets, lorsque cela est nécessaire pour assurer l’accès aux médicaments pour l’ensemble de leurs populations.
Cinq ans après, selon des chiffres de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), 74% des médicaments anti-sida sont sous monopole et 77% des AfricainEs n’ont toujours pas accès aux traitements antirétroviraux.
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Novartis en Inde doit mettre fin à sa politique meurtrière
28 novembre 2011
Demain, à New Delhi, se déroule la prochaine audience du procès opposant le gouvernement indien à la firme pharmaceutique Novartis. Si Novartis gagne ce procès, la capacité pour l’Inde de produire des génériques à bas prix sur des nouvelles molécules sera fortement menacée. Il s’agit d’une véritable déclaration de guerre aux malades du monde entier. Act Up-Paris condamne fortement la politique menée par le vautour Novartis.
A la veille de ce procès, nous appelons à nouveau Novartis à (…)