Parce qu’il détient un brevet qui lui permet d’avoir un total monopole sur le Fuzeon®, un traitement antirétroviral inhibiteur de fusion, le laboratoire Roche préfère laisser sans traitement les personnes vivant avec le VIH/sida en échec thérapeutique en Corée du Sud, plutôt que de réduire le prix de ses médicaments. L’avidité de l’industrie pharmaceutique est sans honte et sans limites. Plusieurs actions ont eu lieu à travers le monde pendant cette semaine d’action, en voici les photos.
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brevet
le brevet est le titre de propriété industrielle qui confère au titulaire, inventeurRICE ou entreprise, un droit exclusif sur une invention pour une période de vingt ans. Dans le cas des médicaments, le brevet résulte en un monopole pendant la durée duquel le laboratoire est le seul à pouvoir commercialiser le médicament. En l’absence de concurrence entre plusieurs fabricants, le prix est généralement très élevé pendant la durée du monopole.
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Articles
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Une semaine d’action internationale contre Roche
11 octobre 2008 -
Accès aux génériques et propriété intellectuelle
23 novembre 2003Dans les pays en développement, médecins et malades ne peuvent disposer des tests, traitements ou vaccins dont ils et elles ont besoin faute de pouvoir en payer le prix. L’une des raisons qui explique les prix élevés de ces produits de santé est le monopole que les brevets donnent aux compagnies pharmaceutiques qui les commercialisent. Quel est le lien entre brevets et prix des médicaments ? Quelle est la législation internationale en matière de propriété intellectuelle et quelles en sont les conséquences pour la santé publique ? Comment rendre ces traitements abordables ? Et quelles sont les possibilités au niveau national pour permettre aux populations d’accéder aux médicaments essentiels ? Voici quelques-unes des questions traitées dans notre dossier.
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Sida en Afrique : première victoire des activistes sur le gouvernement américain
17 août 1999Le 8 juillet 1999 dans un communiqué de presse, Act Up-Paris condamnait les pressions exercées par le gouvernement américain a l’encontre des pays en développement qui tentent d’échapper au diktat de l’industrie pharmaceutique et se battent pour obtenir des traitements contre le sida pour l’instant inaccessibles du fait de leur prix prohibitif.
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Edito
, par Emmanuelle CosseDepuis 15 jours, quelques personnes collent dans le Marais un texte intitulé " Les grenades sexuelles dégoupillent ", signé " un groupe d’anciens sympathisants et adhérents d’Act Up-Paris ". En 20 lignes, ce texte prétend analyser les positions d’Act Up en matière de prévention... Notre discours est certainement difficile à entendre, mais nous ne lâcherons pas. Et c’est justement parce que nous avons ce courage, et parce que nous menons une guerre, que cette année, nous nous attaquons à la propriété intellectuelle et aux brevets.
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Durban est notre Seattle
13 juillet 2000Break the silence : le mot d’ordre officiel de la XIIe Conférence internationale sur le sida rappelle d’une manière un peu pathétique le Silence = Mort lancé par Act Up il y a presque quinze ans. Il n’y aurait donc rien de bien nouveau si cette conférence ne se tenait pour la première fois dans un pays africain. Ici, c’est moins le silence qu’il faut briser que la fatalité qui voudrait que 95% des malades soient privés des traitements existants, et le cynisme de laboratoires pharmaceutiques arcboutés sur leurs brevets et leurs bénéfices.
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Accord sur les génériques à l’OMC : mort sous brevet
1er septembre 2003Suite au lobby de certains pays riches, les accords négociés de l’OMC ne présagent rien de bon pour l’accès aux médicaments génériques dans les pays du Sud.
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Mort sous brevet : abolir la propriété intellectuelle partout où elle tue
22 avril 2004Le 26 avril 2004, l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle organise une journée pour « fêter » les brevets et la propriété intellectuelle. Pour nous, malades du sida, cette journée est indécente. Parce que les brevets accordent aux laboratoires pharmaceutiques un monopole de fait sur les traitements. Parce que 95 % des malades n’ont pas accès aux traitements existants, faute de pouvoir en payer le prix. Pour mieux comprendre les enjeux de notre lutte, nous avons réalisé une synthèse de nos principaux articles publiés, un portfolio de quelques actions que nous avons menées ainsi qu’une courte sélection de sites essentiels sur l’accès aux génériques.
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Glaxo-Wellcome et Bristol-Myers-Squibb empêchent l’accès aux génériques anti-VIH
1er décembre 2000Depuis des années, les malades des pays en développement demandent aux laboratoires occidentaux d’adapter leurs tarifs aux capacités de paiement, ou bien de consentir à octroyer des licences sur les brevets qu’ils détiennent.
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European Commission’s pressure on Thailand : Mandelson sacrifices patients
22 août 2007On July 18th 2007, the European Commisoner for Trade wrote a letter to the
governement of Thailand to criticize its access to medicines policy through
compulsory licenses. After being put to pressure by the US drug giant Abbott
Laboratories, Thailand now has to face the pressure of the European Union.The Trade Commissioner’s letter effects a sharp rewrite of actual
international law provisions on access to generic medicines, and expresses
threats against Thailand - all in the interest of the patent-based
pharmaceutical industry, and in complete disregard for the human
consequences of hampering access to affordable lifesaving medication. -
Act Up-Paris dénonce la trahison du Parti Indien du Congrès
23 mars 2005Aujourd’hui mercredi 23 mars, le Parlement indien a adopté un projet de loi déposé seulement 3 jours ouvrables auparavant et visant à réviser la loi indienne des brevets. Act Up-Paris dénonce une trahison de 40 milions de malades du sida de la part de gouvernement indien.