Imaginé à l’origine pour protéger les malades du sida en cas d’expulsions du logement commun après le décès de l’unE des amantEs, si le bail était à son nom, le PaCS a évolué au fil des projets de loi. Actuellement, il permet les aménagements pratiques essentiels en terme de transmission de patrimoine, par exemple, pour les couples LGBT. Et on sait l’importance de cela pour toutes les personnes vivant avec le VIH, lorsque l’unE des deux partenaires vient à disparaître. Mais si elle permet de réduire les discriminations hétérosexistes du dispositif juridique français, sa promulgation ne doit pas faire oublier les combats à mener en terme d’adoption et de projets parentaux complexes. Et les conséquences, dans les mêmes circonstances, d’une reconnaissance juridique de filiation inexistante lors de la disparition d’unE des deux partenaires.
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Action 113
Articles
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Le Pacte civil de solidarité
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Marianne : l’homophobie comme déontologie
11 mai 2008Le 5 avril 2008, l’hebdomadaire Marianne publiait dans le cadre d’un dossier sur "La tyrannie des minorités" un article à charge, non documenté, contre Act Up-Paris. Nous leur avons envoyé un droit de réponse le 17 avril. La rédaction a refusé de le publier. En voici le contenu.
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2007 en quelques chiffres
Lors de notre Assemblée générale du 30 mars dernier, avant d’élire le nouveau Conseil d’Administration, nous avons approuvé le rapport financier de 2007. Voici les principaux éléments qui expliquent que l’association doit rester attentive à ses financements.
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sida : prévenir, pas punir
3 juin 2008Le tribunal correctionnel de Marseille vient de condamner un homme séropositif de 41 ans à trois ans de prison, dont un avec sursis, pour « administration volontaire d’une substance nuisible ayant entraîné une infirmité ou une incapacité permanente ». Nous condamnons cette décision de justice, à l’unisson de la grande majorité des acteurs et actrices de la lutte contre le sida, comme toutes les mesures visant à la pénalisation de la transmission du VIH, et finalement à celle des séropositifVEs.
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Edito
, par Marjolaine Dégremont, Rachel Easterman-UlmannIl y a comme un goût d’été délicieux, de vaporeuses rencontres, de rêves en funambule,
de combats rudes et furieux. L’été est une saison joyeuse pour militer, le soleil nous fait
voir une ville, des paysages, d’une beauté presque parfaite. On n’irait certainement pas
jusqu’à dire qu’on en est plus heureuxSES. Le cycle des saisons aidant, on se prend à
espérer une vie où tout serait possible. Mais le soleil, aujourd’hui comme hier, s’il peut
exalter une délicate folie, ne fait rien oublier et ne rend pas nos vies plus belles et
certainement pas celles d’entre nous qui sont le plus mises à la marge (étrangèrEs, SDF,
prostituéEs, habitantEs des cités de banlieue, ...). -
Paroles, paroles, paroles
L’actualité mondiale est toujours marquée par de nombreuses atteintes aux droits des lesbiennes, gais, bi et trans : dénonciations, répressions policières, procès pour présomption d’homosexualité, etc. Aujourd’hui, près de 80 pays pénalisent encore l’homosexualité et elle reste passible de la peine de mort dans dix d’entre eux.
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Florilèges
Entre les extraits du jugement de la Cour d’appel et les extraits des livres de Colette Chiland, nous donnons au lecteur les moyens de se construire une opinion éclairée.
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Le sida en prison, un problème ?
Le 20 mai se tenait la 2e Journée nationale d’échanges sur le suivi médicosocial des personnes atteintes d’hépatite virales B et C et/ou d’infection à VIH sortant de prison. Act Up-Paris et Aides y étaient invités à répondre à la question suivante : le sida en prison est-il encore un problème en 2008 ?
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Ne rien dire, ne rien voir, ne rien entendre
1/5 : ce serait la part d’homosexuels touchés par le VIH en France. Alors que les gays sont censés être les mieux informés parmi la population, quel paradoxe nous conduit aujourd’hui à de tels chiffres, 25 ans après le début de l’épidémie ? Portrait d’un serpent qui se mord la queue...
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Un appel lourd de sens
Le 7 avril dernier, la 11ème Chambre de la Cour d’appel de Paris rendait son jugement
dans l’affaire Chiland. Un an auparavant, le Tribunal de Grande Instance de Paris avait
condamné pour diffamation Jérôme Martin, président de l’association au moment des
faits. Le motif ? Un tract dans lequel nous dénoncions la position de cette psychiatre
sur les questions liées aux transgenres et transsexuelLEs, dans lequel nous
condamnions sa « haine » envers cette minorité, et lui reprochions de « détruire des
vies ».