La droite ne cesse de nous dire que nous sommes trop malades, que nous coûtons trop cher, et qu’il est temps de faire des sacrifices sur nos vies pour pouvoir économiser. C’est la logique mise en oeuvre par la loi démantelant l’Assurance maladie , adoptée cet été. C’est cette logique qui guide les attaques qui ont été faites contre l’Aide Médicale d’Etat depuis deux ans.
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1er décembre 2004 : combien coûtent nos vies ?
Articles
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Le démantèlement de la protection sociale et la mise en place d’un impôt sur la maladie
8 novembre 2004 -
Huit membres d’Act Up-Paris en procès le 27 janvier : appel à rassemblement
27 janvier 2005Le jeudi 27 janvier, huit membres d’Act Up-Paris passeront au Tribunal de Grande Instance de Paris au motif « d’avoir volontairement dégradé un bien classé ou inscrit, le palais de l’Elysée (monument historique), appartenant à la présidence de la République, dégradation dont il est résulté un dommage grave [...] ». En 15 ans d’activisme, c’est la première fois qu’une action d’Act Up-Paris contre une institution publique conduit à un procès de ce type.
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Manifestation du 1er décembre 2004 [2/2]
6 décembre 2004Seconde série de photos de la manifestation d’Act Up-Paris le 1er décembre 2004, journée mondiale de lutte contre le sida
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Vivre avec le vih/sida aujourd’hui
8 novembre 2004L’enthousiasme qu’a suscité l’arrivée des trithérapies est depuis longtemps retombé. Certes, on meurt moins du sida qu’au début des années 90 - du moins dans les pays où les traitements sont accessibles. Mais la mortalité liée au vih a depuis lors repris sa progression, ses causes ne cessent de se diversifier et notre état de santé de se dégrader.
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Combien nous coûtera notre sida ?
1er décembre 20041 euro par acte médical ou consultation : c’est la somme qu’il faudra payer pour combler le « trou-de-la-Sécu » et nous « responsabiliser » c’est le terme employé. Ci-dessous, une dizaine de séropositifVEs ou malades du sida d’Act Up ont fait le compte des consultations ou actes médicaux qu’ils ont fait durant l’année et qui avaient un lien avec le VIH. Cela donne une idée du prix de la responsabilité.
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Sida blabla no. 16
23 décembre 2004Au sommaire de cette émission : Après le zap contre Chirac à l’Elysée, la garde à vue : témoignage ; Extraits de notre opération « 24 heures chrono » ; La manifestation du 1er décembre, journée mondiale de lutte contre le sida ; Nord/Sud : zap contre l’ambasse d’Inde ; Agenda
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Sida : combien coûtent nos vies ? La CPAM du Val-de-Marne nous envoie la facture
25 novembre 2004Jeudi 25 novembre au matin, des activistes d’Act Up-Paris ont investi le siège de la Caisse Primaire d’Assurance Maladie (CPAM) du Val-de-Marne à Créteil. Malgré plusieurs barrages, ils ont réussi à pénétrer dans la partie interdite au public au sein de laquelle ils ont interpellé tous les agents de la Caisse de manière bruyante.
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La CPAM du Val-de-Marne se fout des séropos !
1er décembre 2004Au retour des vacances, une centaine de malades au moins ont eu la charmante surprise de recevoir un courrier de leur Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) les informant qu’elle ne pouvait « prendre en charge le traitement » qui leur avait été délivré. On sait que selon l’article R 5148 bis du Code de la Santé publique la délivrance de médicaments ne peut excéder une durée de quatre semaines. Toutefois, en pratique, de nombreuses pharmacies hospitalières délivrent deux mois de médicaments, notamment en période de vacances ou lors d’un voyage.
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Edito
1er décembre 2004, par Jérôme MartinLa réélection de Georges W. Bush est une catastrophe qui consterne les activistes du monde entier. L’administration républicaine est l’ennemi acharné des séropositifVEs et des malades du sida. Les financements américains dédiés à la lutte contre la pandémie servent à mettre en place des programmes de « prévention » fondés sur l’abstinence et la fidélité, dont on connaît l’inefficacité en termes de contrôle de l’épidémie. En outre, l’Administration Bush est inféodée aux intérêts de l’industrie pharmaceutique, qui finance en grande partie ses campagnes : d’où la politique des Etats-Unis en matière de propriété intellectuelle, ou leur volonté de bloquer toute possibilité d’échanges ou de production locale de médicaments génériques. Cette volonté se manifeste au cours des négociations sur les accords internationaux (comme avant le sommet de Cancun, en septembre 2003) ou dans les pressions qu’ils exercent par le biais d’accords bilatéraux encore plus contraignants pour le droit des génériques.
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AME démantelée, malades méprisés
20 novembre 2004Jeudi 18 novembre, huit militantEs d’Act Up-Paris se sont invitéEs à l’administration de l’hôpital André Grégoire de Montreuil-sous-bois suite au harcèlement moral, et à l’exclusion des soins qu’une malade y a subie.