Alors que l’observance est plus ou moins facile selon les malades et les thérapies, alors que les effets secondaires des traitements sont toujours aussi handicapants, alors que les chiffres des personnes en échappement thérapeutique sont plus qu’alarmants, les Minstères agissent comme si l’épidémie de sida était désormais réglée et ne suscitait aucune action urgente de leur part. Leurs intentions sont clairement exprimées : il s’agit de revenir sur les droits accordés depuis quelques années aux personnes vivant avec le VIH en proposant des réformes visant à une réduction des prestations offertes. A l’opposé, le secteur privé (assureurs, employeurs ...) continue de considérer les malades comme des indésirables, soit dangereux, soit trop prompts aux congés maladie, à l’invalidité.
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assurances
Articles
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Édito
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retard au démarrage
20 mai 2002Après la signature en septembre 2001 de la convention visant à améliorer l’accès à l’emprunt pour les personnes atteintes d’une pathologie grave, voici déjà venu le temps des premiers constats amers.
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Des mesures d’urgence s’imposent
D’un côté, le sida précarise ; de l’autre, la précarité expose un peu plus au risque d’une contamination ou d’une aggravation de son état de santé lorsque l’on est porteur du VIH. Dans le cas du sida, la maladie et la précarité se renforcent mutuellement. Cette réalité est aujourd’hui bien documentée et seule une intervention politique d’envergure pourrait briser ce cercle vicieux. Il y a urgence.
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droits des malades
Depuis 1996 et l’arrivée des antiprotéases, les pouvoirs publics français n’ont de cesse de remettre en question les droits des malades du sida, pourtant toujours insuffisants.
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Edito
, par Act Up-ParisLa question est épineuse : le droit et ses effets concerts peuvent-ils être autre chose qu’un moyen sécuritaire et répressif de plus, peuvent-ils être mis au service des personnes atteintes ? Autrement dit : jusqu’où faut-il se battre pour obtenir des textes spécifiques sur les droits des personnes séropositives ?
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Assurance et VIH
7 avril 1999A la veille de l’an 2000, les personnes touchées par le VIH, ou par d’autres pathologies lourdes, sont toujours victimes de discriminations dans l’accès à l’assurance.
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Les autres moyens de couvrir un prêt
1er avril 2010L’hypothèque
L’hypothèque consiste à couvrir un emprunt par un bien que vous possédez ou par le bien que vous allez acheter grâce au prêt (hypothèque de 1er rang). Il s’agit d’une solution risquée. En effet, l’hypothèque vous expose ou expose votre entourage à une expulsion si vous n’êtes plus à même d’assurer le remboursement du prêt. Il est possible de faire couvrir son prêt par des placements (SICAV, assurance-vie par exemple), si vous en possédez.
Cautionnement par un tiers
Vous (...) -
En cas de litige, si le risque se réalise et que vous ne pouvez plus rembourser
1er avril 2010Si le risque couvert se réalise, l’assureurE se montre en général très pointilleuxSES et fait toutes les recherches nécessaires pour ne pas payer. Il/Elle veillera ainsi à ce que vous n’ayez pas fait de fausses déclarations. Il faut être particulièrement vigilant sur les points suivants : le litige éventuel ne peut pas suspendre le versement de la prime d’assurance pour couvrir le risque. L’organisme de crédit est donc tenu de payer. Seul unE juge peut décider de le suspendre. la charge (...)
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L’assurance en cas de décès
1er avril 2010Grâce à cette assurance, le/la bénéficiaire désignéE perçoit une rente ou un capital en cas de décès de l’assuréE. Quelle que soit la forme du contrat, il est pratiquement impossible à une personne atteinte d’une pathologie grave comme le VIH d’y souscrire.
Par contre, si vous avez souscrit ce type de contrat avant le diagnostic de votre séropositivité, l’assurance peut pleinement jouer. En cas de problèmes avec l’assureur, n’hésitez pas à contacter les associations de lutte contre le sida. -
L’accès au prêt dans le cadre de la convention AERAS
1er avril 2010La convention AERAS (s’Assurer et Emprunter avec un Risque Aggravé de Santé) a pour objectif de faciliter l’accès à l’assurance et à l’emprunt des personnes présentant un risque aggravé de santé.