L’interview qui suit est celle de militantEs confrontéEs directement aux affaires judiciaires : Jérôme poursuivi personnellement pour diffamation suite à la diffusion d’un tract critiquant la psychiatre Colette Chiland (affaire jugée en première instance le 29 juin), et condamné personnellement dans le cadre de l’affaire Jacquin. Il a par ailleurs représenté l’association dans l’affaire des Editions Blanche. Il est militant à Act Up-Paris depuis octobre 1998. Rose est militante depuis juin 1993, elle a été condamnée à une amende de 600 e avec sursis pour « dégradation » après avoir participé à un zap contre l’Elysée ; elle a été condamnée pour le mariage symbolique à Notre-Dame (Affaire Jacquin) et dans le cadre du zap des Editions Blanche.
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judiciarisation des actions militantes
Articles
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Coups de barre
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Florilèges
Entre les extraits du jugement de la Cour d’appel et les extraits des livres de Colette Chiland, nous donnons au lecteur les moyens de se construire une opinion éclairée.
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Rupcic, la suite
30 mars 2012Suite des procédures judiciaires de Philippe Rupcic, photographe, qui poursuit des militantEs pour avoir, en toute bonne foi, utilisé une de ses photos dans le cadre d’une affiche contre les franchises médicales. Comme si lutter contre le démantèlement de la santé publique n’était pas suffisant... Voici le communiqué d’une douzaine d’organisations à l’occasion d’une nouvelle audience, aujourd’hui.
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Procès en appel des opposants à la loi de 1970 : la loi de 1970 doit être abrogée
6 mai 1999Depuis 30 ans, les usagers de drogues sont infantilisés, psychiatrisés, incarcérés, réduits au silence
La loi de 1970 " de lutte contre les drogues et la toxicomanie " comporte des articles d’exception, dont l’article L.630, qui interdit toute expression se démarquant de l’idéologie d’Etat sur les drogues. -
Edito
, par Jérôme MartinChantage et illégitimité
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Procès de Philippe Mangeot : une condamnation politique
8 mai 1998Aujourd’hui, à 13h30, a été rendu le délibéré du procès de Philippe Mangeot, inculpé au titre de l’article L630 du code de santé publique.
Il a été reconnu coupable et condamné à verser 30 000F d’amende. Juridiquement ce procès est parfaitement illégitime : Philippe Mangeot n’était pas président d’Act Up-Paris à l’époque du tract, de plus la rédaction de ce tract s’est faite collectivement. Cela veut dire que l’on peut donc inculper n’importe quel membre d’Act Up-Paris pour un tract. (...) -
Act Up-Paris en procès : 200 pétitionnaires déclarent publiquement avoir consommé des stupéfiants
24 février 1998Philippe Mangeot, président d’Act Up-Paris, comparaîtra demain mercredi à 13h30 devant la 16ème chambre du tribunal de grande instance : l’Etat l’incrimine au titre de l’article L.630 de la loi du 31 décembre 1970 pour "présentation sous un jour favorable de produits stupéfiants."
Il est reproché à Philippe Mangeot d’avoir distribué un tract intitulé " j’aime l’ecstasy " lors d’une manifestation contre la fermeture de cinq boîtes de nuit en septembre dernier. Il s’agit là d’un procès (...) -
Act Up-Paris condamnée pour violation de domicile aux Editions Blanche
10 mai 2007L’association Act Up-Paris et deux de ses militantes ont été lourdement condamnées ce jeudi 10 mai par la 10ème Chambre correctionnelle du Tribunal de Grande Instance de Paris pour violation de domicile, suite au zap des éditions Blanche en avril 2003
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Sarkozy doit rendre des comptes sur la banalisation de l’homophobie
13 janvier 2008Trois militants d’Act Up-Paris ont hier perturbé le discours de Nicolas Sarkozy lors du Conseil National de l’UMP. Ils se sont retrouvés en garde-à-vue, parce qu’ils se seraient introduits au sein du Palais des sports en se faisant passer pour des journalistes.
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Procès des éditions Blanche : notre colère est sans appel
22 mai 2007Jeudi 10 mai, nous annoncions la lourde condamnation de notre association et deux de ses militantes par la dixième Chambre correctionnelle du Tribunal de Grande Instance de Paris pour violation de domicile, suite au zap des éditions Blanche en avril 2003. Malgré le caractère disproportionné du verdict, nous avons décidé de ne pas faire appel.