Act Up-ParisAccueil > Droits Sociaux > Rupcic, la suite
Act Up-Paris, Convergence Nationale Services Publics, Coordination Nationale des Comités de Défense des Hôpitaux et Maternités de Proximité, « La Santé n’est pas une marchandise », Les Alternatifs, NPA, Résistance Sociale, PCF, SMG, SUD Protection Sociale, SUD Santé-Sociaux, Union Syndicale Solidaires, USP
Rupcic, la suite
vendredi 30 mars 2012
Suite des procédures judiciaires de Philippe Rupcic, photographe, qui poursuit des militantEs pour avoir, en toute bonne foi, utilisé une de ses photos dans le cadre d’une affiche contre les franchises médicales. Comme si lutter contre le démantèlement de la santé publique n’était pas suffisant... Voici le communiqué d’une douzaine d’organisations à l’occasion d’une nouvelle audience, aujourd’hui.
Les organisations soussignées, membres du collectif national contre les franchises médicales, affirment leur total soutien à Corinne MOREL DARLEUX, Conseillère régionale Rhône Alpes et Secrétaire nationale du Parti de Gauche. Elle est l’objet d’une plainte en diffamation de M Philippe Rupcic, pour avoir publié sur son site internetune lettre de soutien à Franck Boissier, lui même traduit en justice pour avoir diffusé, dans un contexte militant, une affiche contre les franchises médicales (voir notre communiqué du 21 fév 2012 et la lettre de C. Morel Darleux, ci-dessous ). M Rupcic a d’abord mis en demeure Mme Morel Darleux de publier un droit de réponse, ce qu’elle a fait, puis de retirer son billet, ce qu’elle a refusé de faire au nom de la liberté d’expression. M Rupcic l’assigne alors en référé et lui réclame 800 €. L’audience va avoir lieu vendredi 30 mars à 11h au TGI de Paris, chambre UTC+02.
Nous estimons que, par cette nouvelle attaque en justice, Monsieur Rupcic porte atteinte à la liberté d’expression. Les organisations soussignées ne peuvent tolérer un tel comportement, contraire à toutes les traditions militantes. Les activités procédurières répétées de Philippe Rupcic doivent cesser.
Le 28 mars 2012
Philippe Rupcic nous a demandé un droit de réponse dont nous publions les deux versions sur cette page.