En 2005, Act Up-Paris a été mis en cause dans trois affaires judiciaires. Huit militantEs ont été condamnéEs. Ces poursuites mettent en péril l’avenir de nos modes d’action, des individus poursuivis et de l’association.
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judiciarisation des actions militantes
Articles
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MilitantEs = DélinquantEs
1er décembre 2005 -
Député-es : votez contre le projet de loi Renseignement
16 avril 2015Nos associations appellent les député-es à voter contre le projet de loi sur le Renseignement. Les débats qui se sont tenus à l’Assemblée nationale ont confirmé nos inquiétudes. Ils les ont parfois renforcées. Les parlementaires favorables au texte doivent cesser de mépriser l’expertise de la société civile et se rendre enfin compte que les restrictions aux libertés et aux droits, confirmées par ses artisans eux-mêmes, ne permettront pas de lutter contre le terrorisme.
Traiter les (...) -
Edito
1er février 2005« Les pédés de ton espèce, il faut les gazer, mais avant il faut leur rentrer un fer rouge dans le cul ! » ; « si tout le monde est homo, la terre se dépeuplera vite » ; « c’est les homosexuels qui nous amènent le sida » ; « les animaux sont dix fois plus intelligents que les homosexuels » ; « le comportement homosexuel est évidemment une menace pour la survie de l’humanité ». Cherchez l’intrus. Vous ne trouvez pas ? C’est pourtant simple : tous ces propos sont extraits de courriers reçus par Noël Mamère après le mariage de Bègles, sauf le dernier, tenu le 7 décembre 2004 par un député UMP, au cours d’une séance à l’Assemblée nationale consacrée à la répression des propos homophobes. Pour le reste, la haine est la même.
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Abbott attaque Act Up-Paris
12 juin 2007La firme pharmaceutique Abbott a décidé de porter plainte contre l’association de malades Act Up-Paris après l’action que nous avons lancée contre elle le 26 avril dernier. C’est la première fois qu’un laboratoire utilise ce recours. Mais cette stratégie obligera Abbott à rendre publiquement des comptes sur ses décisions criminelles qui consistent à priver les personnes séropositives de Thaïlande de ses innovations thérapeutiques et, de fait, les condamner à mort.
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Act Up-Paris en procès : 200 pétitionnaires déclarent publiquement avoir consommé des stupéfiants
24 février 1998Philippe Mangeot, président d’Act Up-Paris, comparaîtra demain mercredi à 13h30 devant la 16ème chambre du tribunal de grande instance : l’Etat l’incrimine au titre de l’article L.630 de la loi du 31 décembre 1970 pour "présentation sous un jour favorable de produits stupéfiants."
Il est reproché à Philippe Mangeot d’avoir distribué un tract intitulé " j’aime l’ecstasy " lors d’une manifestation contre la fermeture de cinq boîtes de nuit en septembre dernier. Il s’agit là d’un procès (...) -
Rupcic, la suite
30 mars 2012Suite des procédures judiciaires de Philippe Rupcic, photographe, qui poursuit des militantEs pour avoir, en toute bonne foi, utilisé une de ses photos dans le cadre d’une affiche contre les franchises médicales. Comme si lutter contre le démantèlement de la santé publique n’était pas suffisant... Voici le communiqué d’une douzaine d’organisations à l’occasion d’une nouvelle audience, aujourd’hui.
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Procès de Philippe Mangeot : une condamnation politique
8 mai 1998Aujourd’hui, à 13h30, a été rendu le délibéré du procès de Philippe Mangeot, inculpé au titre de l’article L630 du code de santé publique.
Il a été reconnu coupable et condamné à verser 30 000F d’amende. Juridiquement ce procès est parfaitement illégitime : Philippe Mangeot n’était pas président d’Act Up-Paris à l’époque du tract, de plus la rédaction de ce tract s’est faite collectivement. Cela veut dire que l’on peut donc inculper n’importe quel membre d’Act Up-Paris pour un tract. (...) -
Coupables d’être militants ?
24 février 2012En 2007, le Collectif national contre les franchises médicales a lancé une campagne contre la
mise en place de ces franchises. En soutien à cette campagne, le Collectif a réalisé une affiche.
Celle-ci s’appuyait sur une photo dont le Parti communiste, membre du Collectif, avait négocié
les droits – au nom du Collectif - avec son auteur, Mr Philippe Rupcic -
Procès en appel des opposants à la loi de 1970 : la loi de 1970 doit être abrogée
6 mai 1999Depuis 30 ans, les usagers de drogues sont infantilisés, psychiatrisés, incarcérés, réduits au silence
La loi de 1970 " de lutte contre les drogues et la toxicomanie " comporte des articles d’exception, dont l’article L.630, qui interdit toute expression se démarquant de l’idéologie d’Etat sur les drogues. -
Procès des éditions Blanche : notre colère est sans appel
22 mai 2007Jeudi 10 mai, nous annoncions la lourde condamnation de notre association et deux de ses militantes par la dixième Chambre correctionnelle du Tribunal de Grande Instance de Paris pour violation de domicile, suite au zap des éditions Blanche en avril 2003. Malgré le caractère disproportionné du verdict, nous avons décidé de ne pas faire appel.