En 2004, le gouvernement Raffarin, une fois de plus « soucieux d’assurer la maîtrise des dépenses de santé », proposait en urgence au Parlement la discussion d’une loi réformant l’assurance maladie. Ce projet visait, entre autres, à améliorer le fonctionnement du système de soins en instaurant le principe d’unE médecin traitant et le parcours de soins coordonné.
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protocole de soins
Articles
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Edito
31 mai 2008 -
L’UMP invente l’impôt maladie et restreint le 100 % Sécu.
1er octobre 2004Cet été, en catimini, les parlementaires ont discuté en urgence et adopté une loi réformant la Sécurité sociale - entendez la démantelant purement et simplement.
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Médecin traitantE, exception et majoration de participation
1er avril 2010La loi de 2004 sur la réforme de l’Assurance Maladie a instauré l’obligation d’avoir recours à unE médecin traitantE dans le cadre du « parcours de soins ». Le cas échéant, votre « participation forfaitaire » est majorée. Sont toutefois consultables sans passer par unE médecin traitantE (« accès spécifique ») : la gynécologie médicale et obstétrique l’ophtalmologie la psychiatrie (jusqu’à 25 ans) la neuropsychiatrie et les soins dentaires
Dans le cadre de la loi HPST, l’Article L 162-5-3 (…) -
Séropo, soyons acteurs et actrices des politiques qui nous concernent !
27 novembre 2010Vous entendez protester contre le démantèlement du service hospitalier ? Vous voulez témoigner sur des dysfonctionnements dans votre prise en charge et participer à l’élaboration collective de solutions ? Vous attendez des responsables politiques et sanitaires qu’ils mettent en place une réelle démocratie sanitaire, et pas qu’ils et elles se contentent de nous écouter, puis continuent à fermer des services, ne débloquer aucun moyen nouveau pour répondre à nos problèmes sociaux ?
Venez (…) -
Chirac : le premier responsable
30 novembre 2004Aujourd’hui, Act Up-Paris a zappé l’Elysée et interpellé Jacques Chirac. Une dizaine de militants d’Act Up ont couvert de faux sang la façade du bâtiment et scandé des slogans pour dénoncer le mélange d’inaction et d’hypocrisie du Président de la République face au sida à la veille du 1er décembre. Après un très long flottement des services de sécurité (d’après les observateurs de presse présents), les militants ont été interpellés et placés en garde-à-vue, ce qui est très rare pour ce type d’action. Mettre les malades en détention n’est pas une réponse.
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Prise en charge à 100% par les Caisses primaires d’assurance maladie
1er avril 2010L’infection à VIH est classée parmi les affections longue durée (ALD). Cela ouvre notamment le droit à une prise en charge intégrale des frais médicaux liés à l’infection, notamment une exonération du ticket modérateur. C’est ce qu’on appelle le 100 %.
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Philippe Douste-Blazy veut faire des économies sur nos vies
16 juillet 2004Aujourd’hui, jeudi 15 juillet en début d’après-midi, une vingtaine de militants d’Act Up-Paris ont zappé le Ministère de la Santé. Les activistes entendaient dénoncer les menaces que représente (notamment pour les séropositifVEs) le projet de réforme de l’assurance-maladie en terme d’accès aux soins, de prise en charge ou même de remise en cause du secret médical.
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Prise en charge du parcours trans en France : historique et actualité
1er avril 2010En 1989, le Ministère de la Santé adressait à la CNAM une circulaire qui officialisait un protocole de soins créé dans un hôpital parisien. Cette circulaire est à l’origine du mythe de l’existence de protocoles dits officiels avec des psychiatres autoproclamés « spécialistes du transsexualisme ». Or, cette circulaire non publiée et illégale, sera annulée par une décision de la cour de cassation en 2004 (Arrêt de la Cour de Cassation du 27 janvier 2004). En 2004 est signé le décret qui crée (…)
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Sida : combien coûtent nos vies ? Les CPAM n’ont rien à déclarer
25 novembre 2004Mercredi 25 novembre 2004, Act Up-Paris a tenté de s’inviter dans les locaux d’une caisse primaire d’assurance maladie du onzième arrondissement, passage Salarnier. A notre arrivée, nous avons trouvé portes closes, le centre a été immédiatement fermé au public. Barrer la route aux malades dans un service public destiné aux malades, telle est la logique gouvernementale.
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Edito
13 avril 2006Le 10 février se tenait une énième réunion entre la CNAM et les associations de malades, pleine d’échanges, qui semble plus tourner au groupe de parole qu’à une réunion de travail. Comme la plupart des réunions précédentes, la somme de travail de préparation et de compte-rendu non validés, tout cela pour rien, pousse les membres du TRT-5 a passé à la vitesse supérieure. Ainsi, le 1er mars, après des mois de passes de ping-pong stériles avec la CNAM, le TRT-5 publie un communiqué de presse (…)