Accueil > L’association > Élections > Nicolas Sarkozy, candidat de la putréfaction

Nicolas Sarkozy, candidat de la putréfaction

vendredi 6 avril 2012

Aujourd’hui Act Up-Paris présentait sa version de la candidature de Nicolas Sarkozy. Nous entendons rappeler les promesses non tenues de l’UMP en matière de lutte contre le sida, notamment la levée de l’interdiction des soins funéraires. Le président de notre association, Frédéric Navarro, confronté directement aux conséquences de cette discrimination, s’est rendu devant le siège de campagne du président, pour y lire une déclaration. A celles et ceux qui n’ont pas le temps de lire l’indigeste lettre du Président de la République, nous le rappelons : Nicolas Sarkozy entend persévérer dans la haine des malades, de leur vivant et même après la mort.

Délire sécuritaire

Le président d’Act Up-Paris a été accueilli par 5 fourgons de CRS qui bloquaient l’accès. Présent, un représentant de la préfecture nous a indiqué que le responsable de la communication de l’équipe de campagne de Sarkozy refusait de nous recevoir et avait donné des instructions pour nous empêcher de filmer devant le QG. La déclaration a donc été lue plus loin. Des images seront disponibles dans l’après-midi.

Déclaration

Retrouvez la video de la déclaration

« Malgré les promesses de Xavier Bertrand, ministre du président-candidat Nicolas Sarkozy, lors de ses voeux à la presse le 24 janvier dernier l’interdiction des soins funéraires pour les séropos n’a toujours pas été levée.

Cette nouvelle trahison le montre : Nicolas Sarkozy cautionne une discrimination d’Etat. Il accepte qu’on présente aux familles et aux proches nos corps en décomposition. Il maintient une discrimination obscurantiste, infondée scientifiquement.

Cela résume ce qu’a fait Nicolas Sarkozy à la lutte contre le sida.

Nous ne voulons plus avoir à faire à cette droite qui nous hait, qui a mis en place des impôts sur notre état de santé, démantèle les hôpîtaux, accumule les propos et les lois racistes ou xénophobes, pratique l’homophobie institutionnelle, renvoie dans des pays où elles ne pourront se soigner des personnes gravement malades et condamne les séropos à la mort dans les prisons.

Il ne veut pas de nous mortEs ? VivantEs nous ne voulons pas de lui.
Nicolas Sarkozy est le candidat de la putréfaction. Avec lui, c’est la France Morte. »