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Edito

samedi 1er mai 2004

La dégradation du système de soins hospitaliers est en cours. Variable selon l’établissement, elle s’insinue à tous les niveaux.

A titre d’exemple, les prélèvements sanguins qui doivent être effectués rapidement ne peuvent plus être réalisés avant plusieurs semaines, car il n’y a plus de personnel infirmier en nombre suffisant. A défaut, les personnes sont incitées à se rendre dans un laboratoire privé.

En tant que malades et non clientEs de l’hôpital, nous sommes en droit de revendiquer des prises de sang sans rendez-vous ; des horaires adaptés ; une meilleure gestion des stocks des pharmacies hospitalières ; une meilleure communication entre les services dans le cadre de la coinfection, notamment pour éviter la répétition des mêmes examens ; une meilleure information disponible dans les services sur les traitements prophylactiques post-exposition.

Dans une lettre aux françaisES en date du 20 avril, des médecins hospitaliers regroupéEs en Comité national de défense de l’hôpital (CNDH) s’inquiètent de la dégradation alarmante des hôpitaux. Ils et elles dénoncent la pénurie de personnel soignant, la longueur des délais d’attente, les fermetures des hôpitaux publics qui profitent aux cliniques privées. Ils et elles contestent avec raison le Plan Hôpital 2007.

Act Up les soutient. Nous faisons en effet le même regrettable constat. L’accès facilité pour touTEs à des soins de qualité doit être une priorité nationale.