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Édito

mercredi 25 juin 2003

La question du logement est cruciale pour les personnes malades. Sans lui, l’accès aux soins, le suivi médical et social deviennent très difficiles à mettre en œuvre ou à maintenir. Pourtant, de plus en plus de personnes atteintes par le VIH et/ou malades vivent dans des logements insalubres ou sont à la rue.

Ces situations, qui deviennent fréquentes, sont dues au nombre insuffisant d’appartements sociaux, au dispositif d’attribution qui ne prend pas assez en compte le critère du handicap, mais aussi à l’attitude des bailleurs sociaux, qui estiment que les personnes touchant une Allocation adulte handicapé (AAH) ou autres minima sociaux ne sont pas solvables. Si la situation semble s’améliorer sur Paris, on ne peut pas en dire de même pour la province où peu de gens accèdent aux logements sociaux. Cette amélioration parisienne est en particulier due aux efforts déployés par la Plate-forme inter-associative du logement sida (PILS), créée en février 2001 par Act Up-Paris et 16 associations parisiennes spécialisées dans le logement des personnes séropositives (SOS Habitat et Soins, Cité Saint Martin, Cordia, etc.). La PILS a ainsi réussi à mettre en place un certain nombre de partenariat (Mairie de Paris, OPAC, etc.) dont le but est d’améliorer et d’accélérer l’accès à des appartements sociaux. Mais les places demeurent insuffisantes.

La suite de ce numéro d’Action = Vie : Accès au logement