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ANRS
Agence nationale de recherche sur le sida et les hépatites virales. Elle initie et coordonne une grande partie de la recherche biomédicale réalisée sur le sida, en France ou en collaboration avec d’autres pays. Elle est un des organismes mondialement reconnus dans ce domaine. Ses fonds sont publics. Depuis 1999, sa compétence a été élargie au domaine des hépatites B et C. En 2009, dans un contexte de restructuration de la recherche en France, l’avenir de l’ANRS pourrait l’amener à prendre en charge de nouvelles pathologies, tout en gardant sa spécificité. A terme, son intégration à l’ANR est vraisemblable. Le Pr Jean-François Delfraissy en est le directeur.
Site : www.anrs.fr
Articles
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Essai mené sous l’égide de l’ANRS
16 août 1997
Une idée d’essai germe dans l’esprit d’unE médecin-chercheurSE. Il/elle en parle avec l’équipe avec laquelle il/elle a déjà mené des essais. Ensemble ils/elles présentent un projet à une cellule scientifique de l’ANRS à la suite d’un appel d’offre. Cette cellule étudie l’ensemble des projets, en retient certains, rejettent ceux qui lui semblent sans intérêt. L’ensemble des essais cliniques retenus sont soumis à l’Action Coordonnée n°5 (AC5) qui en discute les modalités pratiques, l’intérêt (...)
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La lenteur des organismes de santé publique et l’indifférence de l’industrie pharmaceutique compromet la santé de 10% des séropositifs pour lesquels plus aucun médicament n’est efficace.
14 juin 1999
D’après les chefs des services spécialisés dans l’infection à VIH, entre 5 et 10% des séropositifs ne répondent plus aux traitements antirétroviraux. Ils sont donc à peu près 8000 que leur système immunitaire ne protège absolument plus d’éventuelles infections opportunistes, du fait d’un taux de CD4 extrêmement bas ; certains ont d’ores et déjà développé des affections graves : tuberculose, pneumocystose, toxoplasmose, CMV, candidose sévère. La résistance du virus aux traitements actuellement disponibles sur le marché français est la cause principale de ces échecs thérapeutiques très préoccupants.
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Edito
En 2003, les principales associations de lutte contre le sida s’étaient mobilisées pour ce que nous avions intitulé le sauvetage de l’ANRS. Le Groupement d’Intérêt Public (GIP) mis en place en 1992 renouvelé régulièrement depuis, prenait fin et risquait de ne pas être poursuivi. La mobilisation de tous et l’importance reconnue de l’Agence au niveau international a permis un nouveau prolongement de ses missions et un élargissement de son champ de compétences dans le domaine des hépatites virales.
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Pneumovac, ANRS 114
1er mars 2005
Nous avons parlé de cette étude dans Protocoles n° 26. Elle a inclus 212 personnes dans 15 centres français au cours de l’année 2003.