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Après l’Assemblée, Act Up-Paris interroge les éluEs du Sénat sur leur indépendance vis-à-vis de l’industrie pharmaceutique

mercredi 19 octobre 2011

Act Up-Paris envoie aujourd’hui à chaque sénateurRICE un questionnaire sur ses relations avec l’industrie pharmaceutique (voir document joint). Ce questionnaire, très simple, dont la réponse ne prend pas plus de 5 minutes, vise à éclairer les débats parlementaires sur la loi sur le médicament : nos éluEs sont-ils et elles indépédantEs des laboratoires pharmaceutiques ?

Il y a trois semaines, nous avions envoyé le même questionnaire aux députéEs. À ce jour, nous n’avons obtenu que 48 réponses. Les éluEs de gauche sont plus nombreuxSEs à avoir répondu. AucunE éluE de droite n’entretenant des relations avec l’industrie n’a répondu. Quand on connaît le nombre de parlementaires membres de clubs financés par les entreprises du médicament, ce résultat jette le doute sur la volonté de transparence de ces éluEs.

Les sujets au centre des débats au Sénat qui ont commencé hier en commission des affaires sociales nécessitent pourtant une totale transparence :

 présence des femmes, des enfants, des personnes âgées, de minorités dans les essais cliniques ;
 souplesse de l’ATU (Autorisation Temporaire de Traitements) [1] ;
 lutte contre les ruptures d’approvisionnement ;
 interdiction des conflits d’intérêts ;
 place des malades et des usagÈrEs du système de soins dans le dispositif de sécurité du médicament ;
 transparence sur la fixation des prix des médicaments, etc.
Toutes les propositions que les associations ont faites s’opposent aux intérêts de l’industrie. Il est donc indispensable que nos éluEs fassent preuve de la plus grande transparence. Nous attendons donc de touTEs les sénateurRICEs qu’ils et elles répondent à notre questionnaire. Après un scandale aussi important que celui du Mediator, une absence de réponse serait lourde de significations.


Act Up-Paris reçoit de l’argent de l’industrie pharmaceutique : 5 laboratoires ont contribué à 13,10 % de notre budget en 2010
Nous considérons cet argent comme un dû.


[1Sur la question des ATU, et sur celle de la diversité des populations dans les essais, lire le document de travail réalisé par le TRT-5.