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Elections : Act Up-Paris se dote d’une nouvelle équipe ; Raffarin et ses ministres jouent aux chaises musicales.

vendredi 2 avril 2004

Ce week-end, Act Up-Paris tenait une assemblée générale à l’issue de laquelle une nouvelle équipe a été élue pour un an : Jérôme MARTIN (président), Michel CELSE (secrétaire général) et Cédric GOVAERE (secrétaire général adjoint) ont été reconduits dans leurs fonctions. Eve PLENEL a été élue trésorière, Richard BASTERMAN vice-présidente pour l’action publique et Antonin SOPENA vice-président lobby.

L’équipe s’est engagée à assurer une campagne au long cours pour lutter contre les pratiques à risques et la reprise des contaminations chez les gays. Elle aura aussi pour tâche de continuer à lutter contre la politique de démantèlement de la recherche, de la protection sociale, des droits des minorités et des acquis de la lutte contre le sida.

Suite à la déroute électorale de la droite aux régionales, Jacques Chirac s’est contenté de jouer à un jeu de chaise musicale gouvernemental. En lieu et place de Jean-François Mattéi, Philippe Douste-Blazy devient ministre de la santé. Il occupait le même poste sous Balladur.

Malgré le désaveu national du dernier scrutin, Jacques Chirac et Jean-Pierre Raffarin prétendent continuer leurs « réformes » - sans tenir compte de leurs conséquences sanitaires catastrophiques : baisse du budget de la recherche et des associations, démantèlement de l’aide médicale d’état, de la Sécurité sociale, répression accrue sur les minorités (détenuEs, étrangEres, prostituéEs, usagEres de drogue) qui rendent impossible toute action de prévention et de prise en charge, etc.

Le changement de gouvernement est un tour de passe-passe qui ne convainc personne. Jacques Chirac et Jean-Pierre Raffarin doivent changer radicalement de politique, sous peine de nous voir exiger dans la rue, dans les ministères et dans les interventions publiques des ministres ce que nous ne pouvons obtenir dans les urnes. Comme signes de leur bonne volonté, ils peuvent prendre deux mesures simples, dès la semaine prochaine :
 retrait de tout décret démantelant l’Aide Médicale d’Etat préparée par le gouvernement précédent ;
 augmentation significative du budget alloué à la recherche contre le sida, afin que l’ANRS (Agence Nationale de Recherche sur le sida) puisse répondre aux besoins des malades.