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générique
Médicaments génériques : selon l’OMS, c’est un produit pharmaceutique interchangeable avec le produit de marque (dont il conserve la DCI), et qui est généralement fabriqué sans licence de la compagnie détentrice du brevet. Il s’agit d’une copie qui peut être commercialisée lorsqu’il n’y a pas de brevet déposé dans le pays sur le produit de marque ; lorsque le brevet a expiré ; lorsqu’il n’existe pas de législation protégeant la propriété intellectuelle ; lorsqu’une licence volontaire ou obligatoire a été accordée pour permettre de contourner le brevet. Dans ce document, le terme désigne les copies de médicaments vendues moins chères que les versions de marque, généralement parce qu’aucun brevet n’a été déposé pour protéger le médicament de marque ou parce qu’il n’existe pas de législation en place. Ceci n’empêche pas que dans d’autres pays des brevets aient été déposés interdisant la commercialisation de concurrents génériques aux médicaments de marques.
Le générique est en général vendu moins cher. Aujourd’hui, la fabrication et la mise sur le marché des médicaments génériques dans les pays pauvres reste un problème politique et économique mondial d’importance capitale.
Voir brevet
Articles
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ACTA : Urgence à repenser brevets et droit d’auteur
1er juillet 2010
Communiqué de plus de 40 associations de lutte contre le sida, groupements de consommateurTRICEs et acteurRICEs de l’Internet, suite aux négociations sur ACTA qui viennent de s’achever à Luzerne (Suisse)
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Act Up-Paris confront Karel De Gucht on ACTA and EU-India FTA
8 February 2012
Supporting the ongoing Global Week of Action on the EU-India FTA, Act Up-Paris today confronted the European Commission for Trade, Karel de Gucht at a “Civil Society dialogue on Trade, Growth and development” at the European Commission.
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Accès aux génériques et propriété intellectuelle
23 novembre 2003
Dans les pays en développement, médecins et malades ne peuvent disposer des tests, traitements ou vaccins dont ils et elles ont besoin faute de pouvoir en payer le prix. L’une des raisons qui explique les prix élevés de ces produits de santé est le monopole que les brevets donnent aux compagnies pharmaceutiques qui les commercialisent. Quel est le lien entre brevets et prix des médicaments ? Quelle est la législation internationale en matière de propriété intellectuelle et quelles en sont les conséquences pour la santé publique ? Comment rendre ces traitements abordables ? Et quelles sont les possibilités au niveau national pour permettre aux populations d’accéder aux médicaments essentiels ? Voici quelques-unes des questions traitées dans notre dossier.
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Les présidentiables socialistes tiendront-ils/elle les engagements du G8 pour arrêter l’hécatombe du sida ?
Le 7 juillet 2005, le Président de la République et les autres dirigeantEs du G8 se sont engagés, au sommet de Gleneagles, à atteindre l’accès universel au traitement du sida d’ici 2010. L’OMS avait révélé en 2004 que cet objectif est techniquement atteignable, si la volonté politique suit. La pandémie de sida, qui a déjà fait plus de 37 millions de mortEs, dont 3 millions rien qu’en 2006, est ainsi devenue, officiellement, une hécatombe arrêtable.
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L’Élysée répond à Act Up-Paris
26 avril 2011
Dans un courrier daté du 21 avril, l’Élysée répond à Act Up-Paris par la voix de son chef de cabinet, Guillaume Lambert, sur la question des médicaments génériques
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30 ans du sida : la France prive l’ONU des moyens de ses ambitions
7 juin 2011
Hier à New York, les négociations de l’ONU sur la Déclaration contre la pandémie du sida sont entrées dans leur dernière ligne droite. La France s’est opposée à ce que la communauté internationale prenne un engagement ferme à mobiliser les moyens financiers nécessaires à la réalisation de cet objectif sanitaire. Nos associations dénoncent la duplicité meurtrière de la France.
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OMS : « Une poignée de pilules, un préso et une moustiquaire » Et hop ! Plus de maladies transmissibles !
L’OMS : pour les lecteurs du Monde, le supra docteur de la planète, d’une impartialité et d’un humanisme exemplaires, qui prescrit aux Etats pauvres les remèdes salvateurs en demandant aux Etats riches de se pencher sur leur douleur... et d’arrêter de fumer. Ne soyons pas naïfs : ni impartial, ni humaniste, surtout pas docteur, l’OMS est loin d’être ce que Le Monde nous décrit.
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Chroniques de Mexico (2) : avant l’ouverture
3 août 2008
Où le travail commence sur les chapeaux de roue, où on parle de médicaments pour enfants et de sexe multipartenaire.
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Coalition kényane pour l’accès aux médicaments essentiels
Nairobi, le 27 mai 2001. La Coalition Kenyane pour l’Accès aux Médicaments Essentiels en a appelé aujourd’hui au Secrétaire d’Etat américain Colin Powell pour qu’il agisse concrètement en vue d’assurer l’accessibilité des médicaments pour les personnes vivant avec le VIH/sida. La Coalition rappelle qu’en dépit de l’existence de traitements efficaces, des millions de personnes continueront à mourir en Afrique si les Etats-Unis et les autres pays riches ne font pas preuve d’une réelle volonté politique en engageant des ressources financières sans précédant pour le traitement du sida. Cet appel a été lancé à M. Powell lors de sa visite auprès des malades du bidon-ville de Kibera près de Nairobi.
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Cinq ans après, l’accord OMC sur l’accès aux médicaments est un échec
7 novembre 2006
Le 14 novembre 2001, la conférence ministérielle de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), réunie à Doha (Qatar), adoptait une « Déclaration sur la propriété intellectuelle et la santé ». Selon les termes de cette déclaration, les pays en développement étaient autorisés à contourner les monopoles liés aux brevets, lorsque cela est nécessaire pour assurer l’accès aux médicaments pour l’ensemble de leurs populations.
Cinq ans après, selon des chiffres de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), 74% des médicaments anti-sida sont sous monopole et 77% des AfricainEs n’ont toujours pas accès aux traitements antirétroviraux.