Les conditions d’accès aux soins et aux traitements en prison sont notoirement incompatibles avec la prise en charge que nécessite un malade du sida. Une raison de plus pour ne pas pénaliser la transmission sexuelle du VIH, qui a pour conséquence concrète d’envoyer des malades en prison, où elles et ils ne peuvent se soigner correctement.
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sida : prévenir, ne pas punir
Articles
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La situation des prisons est incompatible avec l’accès aux soins dont une personne séropositive a besoin
1er décembre 2008 -
Responsabilité partagée : s’en donner les moyens, pas la remettre en cause
1er décembre 2008Pour éviter les contaminations, au lieu d’introduire la justice dans nos lits, de traîner les séropos devant les tribunaux puis de les jeter en prison, il faut se donner concrètement les moyens – à travers des campagnes de prévention plus précises et plus développées – de rendre tout le monde concerné par ce virus et donc à même d’adopter des comportements responsables.
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De l’impossibilité scientifique de prouver qui a contaminé qui
1er décembre 2008Comment s’y prend la justice pour tenter de prouver qui a contaminé qui par le VIH dans le cadre d’un procès autour d’une possible contamination par voie sexuelle ? En l’état, l’utilisation des tests génotyiques dans ce cadre judiciaire est pour le moins sujette à caution, tant le virus du sida est complexe.
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Réagir à une tendance mondiale qui viole les droits humains et nuit à la santé publique
1er décembre 2008Il y a 20 ans, des lois ont été conçues pour protéger les personnes vivant avec le VIH. À présent, un peu partout dans le monde, ces lois ont été transformées et adaptées. Avec chaque fois la même conséquence : elles bafouent les droits humains fondamentaux des personnes séropositives et sont contre-productives en termes de santé publique.
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Les actions en justice ne feront pas reculer le sida
1er décembre 2008Les procès se multiplient en France - où la transmission du VIH n’est pas un délit à proprement parler - pour "administration d’une substance nuisible ayant entraîné une infirmité permanente". Pour autant, le drame d’une contamination ne se règle pas devant la justice. La propagation de l’épidémie non plus.
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Edito
, par Marjolaine DégremontLe 5 février dernier, nous organisions une Assemblée Générale sur la pénalisation de la transmission du VIH, précédée d’une tribune dans Le Monde et suivie d’un débat sur France Culture.