En Italie les premières études de séroprévalence au VIH chez les trans remontent à 1991. Aux USA c’est 1992. En France, les spécialistes autoproclaméEs de la question se sont bien gardéEs d’écrire la moindre ligne à ce sujet. On n’entend parler de VIH/sida que lorsque des personnes sont refusées par les équipes hospitalières pour cause de séropositivité. Les mêmes psys des parcours protocolaires hospitaliers qui refusent aux trans la libre disposition de leur corps et de leur identité (...)
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trans’ et sida : spécificités
Articles
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Sida : les trans en première ligne
10 octobre 2009 -
Trans’ : moins de silence !
23 novembre 2011Act Up-Paris cherche à rendre publics les enjeux sanitaires qui touchent la communauté Trans depuis plusieurs années. Cette semaine, le Bulletin épidémiologique hebdomadaire publie
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Pour Najat Vallaud-Belkacem, la précarité et le sida des trans peuvent bien attendre
18 septembre 2013Najat Vallaud-Belkacem, ministre des droits des femmes et porte-parole du gouvernement, intime le silence aux personnes trans.
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Breves
Enquête « Trans et santé sexuelle » de l’INSERM Act Up-Paris s’associe à l’équipe « Genres, santé sexuelle et reproductive » de l’INSERM (unité 1018) pour diffuser un questionnaire auprès des trans vivant en France. Alors que les trans ont été les grands oubliés des politiques de santé publique, notamment dans le domaine de la lutte contre le VIH/sida, l’enquête « Trans et santé sexuelle » doit recueillir le plus largement possible des données socio-démographiques, comportementales et sur (...)
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Trans et VIH : enfin une enquête, à quand une cohorte suivant les interactions entre hormones et ARV ?
30 décembre 2011Le Bulletin épidémiologique hebdomadaire publié le 22 novembre 2011 a apporté les premières données d’une enquête réalisée de juillet à octobre 2010 par l’INSERM : “Caractéristiques sociodémographiques, identifications de genre, parcours de transition médicopsychologiques et VIH/sida dans la population trans”. Ces données, basées sur le recueil de 381 questionnaires (dont 25,2 % remplis par des females-to-males/FtM), confirment nos inquiétudes : une prévalence au VIH/sida chez les males-to-females (MtF) qui est globalement 30 fois supérieure à celle de la population générale, allant jusqu’à un taux de 36 % de séropositives dans un sous-groupe particulièrement discriminé.