Dans le magazine gay et lesbien "Têtu" de mai 1998, un médecin s’élève contre le fait qu’"avec la reprise du pouvoir par les médecins, la relation médecin-malade redevient purement une relation de pouvoir, verticale et non transversale". Il est un fait qu’avec la mise en place des multithérapies anti-sida, les relations entre les patients atteints par le VIH et leurs médecins se sont considérablement dégradées. L’existence de plusieurs molécules, en redonnant la prédominance à la science, (...)
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relation malade-médecin
Articles
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Édito
11 juin 1998 -
Introduction
16 août 1997Information = pouvoir Invités à rendre compte du travail de l’Agence Nationale de Recherches sur le Sida (ANRS) lors d’une des réunions publiques d’information (RéPI) que nous oganisions, les Pr. Jean-Paul Lévy (directeur) et Jean Dormont (responsable de la recherche clinique) ont admis les manques en matière d’information sur les essais cliniques.
Nous étions le 4 décembre 1995 et l’ensemble des participantEs déplorait l’absence de dispositif permettant de prendre connaissance de (...) -
Médecine et répression
dossier publié dans une version raccourcie dans la revue Action n°122
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TravailleurSEs du sexe et VIH
1er avril 2005Les Réunions publiques d’information (RéPI) d’Act Up-Paris permettent de confronter l’expérience de malades avec celle de professionnels et de scientifiques. Le 26 janvier dernier, en collaboration avec Cabiria, une association lyonnaise de santé communautaire, initiée par et pour les travailleurSEs du sexe, nous avons organisé une RéPI intitulée « Travailleuses du sexe et VIH ». Diane Gobeil (Cabiria) et Melissa Ditmore (Research for Sex Work Project), entre autres, ont pu affirmer un discours à la première personne et aborder les questions relatives à l’éthique des essais qui leur sont destinés, à l’accès aux soins et à la prévention. Nous publions ici des extraits de leurs interventions.
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Médecin-malade
1er mai 2003Dans la relation qui existe entre soigné et soignant, l’expertise est souvent aux mains du soignant. Le VIH a pu modifier un temps ce rapport qui, aujourd’hui, a tendance à se simplifier dans un relation spécialiste-novice. Le médecin serait-il l’expert de notre maladie ?
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Edito
28 novembre 2003Nous, les séropositifVEs, avions pris l’habitude d’être des malades d’exception tant que nous n’étions confrontéEs qu’au VIH. Les choses ont bien changé. Dans les années 90, pris par l’urgence de la maladie, nous avons réussi à construire avec nos soignantEs des relations très actives, de véritables collaborations médecin/malade.
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Comité de suivi du plan national d’amélioration de la qualité vie des personnes atteintes de maladies chroniques
Le programme de travail 2009 du Ministère de la Santé et des Solidarités pourrait bien susciter des motivations, voire même des candidatures spontanées parmi malades, handicapés et associatifs ! ». Nous participons au comité de suivi du « Plan national d’amélioration de la qualité de vie des personnes atteintes de maladie chroniques 2007-2011 » depuis plus d’un an, l’occasion en cette nouvelle année de faire le point.
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Table ronde
12 septembre 2007Quand on vit avec le VIH, la relation avec son médecin est importante pour que le suivi se déroule dans les meilleures conditions. Comment se passe cette relation aujourd’hui quand on est nouvellement contaminé ou quand on vit depuis plus longtemps avec le virus ? Confronter les points de vue, tel fut l’objectif de cette table-ronde organisée à Act Up en juin 2007.
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Malades précaires, malades en colères
1er avril 2005Créée en 1999 et tenue par des militants séropositifs, notre permanence sociale et juridique, doit aujourd’hui faire face à la faillite des pouvoirs publics et à son incidence sur les structures d’accueil. Nous recevons un nombre toujours plus important de séropositifVEs en situation de précarité. Si les questions relatives au revenu et au logement sont les plus nombreuses, nous devons également apporter une aide qui va au-delà du cadre social.
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Cochin : infantilisation intimidation incohérence
L’épidémie de sida a fait évoluer positivement le rapport malade/médecin, du moins au début. Aujourd’hui, la distance se creuse. Mais à lire l’expérience racontée ci-dessous, on se dit qu’il faut tout mettre en oeuvre pour conserver cette humanité qui semble avoir disparue dans les services hospitaliers spécialisés dans d’autres pathologies.