La théorie de la relativité nous rappelle que rien ne dure, tout est relatif. Une bonne prise en charge, un traitement efficace, une guérison, toutes ces notions évoluent dans le temps. Une chose ne change pas, c’est la fragilité des malades et le sens du mot « guérison », ainsi que le respect et l’humilité qu’y accorde certains médecins.
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relation malade-médecin
Articles
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Edito
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Les malades acteurs de la recherche
2 novembre 2004Au mois de mai et juin derniers, des membres des associations de lutte contre le sida se sont réunis sous la houlette du TRT-5 (groupe Traitements et Recherche Thérapeutique) et du CHV (Collectif Hépatites Virales) pour constituer un atelier local dans le cadre des Etats Généraux de la Recherche dont les travaux ont abouti à des Assises organisées les 28 et 29 octobre derniers.
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Médecin VIH : bonne à tout faire
Depuis 1986, avant même l’arrivée des premiers antirétroviraux, le docteur Laurent Roudière s’est consacré au suivi des séropositifs.
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Paroles de médecins
1er mai 2003Dans la prise en charge d’une personne vivant avec le VIH, la relation avec le médecin est cruciale, mais pas toujours évidente, y compris pour le personnel médical. Pour « Action », six médecins témoignent.
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Secret médical
Un droit en péril.
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Les malades, acteurs et actrices de la recherche
1er octobre 2004Durant les mois d’avril et mai 2004, différentes associations membres du TRT-5 et du CHV se sont réunies afin d’apporter une contribution inter-associative à la réflexion nationale sur la réorganisation de la recherche française.
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Un lama peut en cacher un autre
30 juin 2002L’épidémie du sida a sans doute eu pour seul effet bénéfique le changement des rapports médecin/malade. Cette maladie étant aussi peu connue des cliniciens, chercheurs et malades, nous nous sommes tous trouvés au même niveau de connaissances et de compétences pour lutter contre le virus. Les malades se sont regroupés, les associations se sont formées, et le niveau d’information s’est élevé des deux côtés, soignants et soignés. Ce n’était plus le médecin seul qui décidait de la stratégie à suivre mais elle se construisait dans un relatif dialogue et non dans une relation de subordination. L’arrivée des trithérapies, la prise en charge de plus en plus complexe ont changé la donne. Les médecins ont repris un peu de leur superbe et nous recevons à nouveau des témoignages de malades confrontés à des cas “ d’inhumanisme ” médical.
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sida is disco
1er novembre 2009Chaque mercredi une poignée de militantEs d’Act Up tient une permanence des droits sociaux et accueille les personnes embourbées dans des situations aberrantes. Cette rubrique a pour but de présenter un florilège de ces cas et des actions menées.
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Introduction
16 août 1997Information = pouvoir Invités à rendre compte du travail de l’Agence Nationale de Recherches sur le Sida (ANRS) lors d’une des réunions publiques d’information (RéPI) que nous oganisions, les Pr. Jean-Paul Lévy (directeur) et Jean Dormont (responsable de la recherche clinique) ont admis les manques en matière d’information sur les essais cliniques.
Nous étions le 4 décembre 1995 et l’ensemble des participantEs déplorait l’absence de dispositif permettant de prendre connaissance de (…) -
Édito
12 septembre 2007Au début de l’épidémie de sida, le niveau des savoirs des médecins était quasiment équivalent à celui des malades : les premiers assistaient impuissants à la dégradation inéluctable de la santé des seconds et les malades étaient témoins de cette impuissance. Du coup, la relation classique médecin/malade a été remise en question : un médecin ne sait pas tout, le médecin n’ordonnait plus la prise de médicament avec la même autorité tranquille qu’avant l’épidémie, puisqu’il n’y avait pas de traitement réellement efficace. Et cette impuissance face à la nouveauté de la maladie a servi de marchepied pour de nombreux malades.