En 2003, les principales associations de lutte contre le sida s’étaient mobilisées pour ce que nous avions intitulé le sauvetage de l’ANRS. Le Groupement d’Intérêt Public (GIP) mis en place en 1992 renouvelé régulièrement depuis, prenait fin et risquait de ne pas être poursuivi. La mobilisation de tous et l’importance reconnue de l’Agence au niveau international a permis un nouveau prolongement de ses missions et un élargissement de son champ de compétences dans le domaine des hépatites virales.
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Protocoles
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Edito
mars 2009 -
Édito
janvier 2009Le 1er décembre dernier, journée mondiale de lutte contre le sida, des militantEs d’Act Up-Paris ont déployé une banderole : « sida - ni coupables, ni victimes » sur les marches du palais de justice de Paris aux cris de « pas de juges dans nos lits ». Par cette action, nous protestions contre la multiplication des procès liés à la pénalisation de la transmission sexuelle du VIH. La lutte contre le sida n’a rien à gagner dans ces procès, aux conséquences catastrophiques en termes de santé publique.
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Edito
30 octobre 2008Le prix Nobel de médecine vient d’être attribué à trois chercheurs et récompense leurs travaux pionniers en matière de découverte des virus associés à deux pathologies distinctes, le sida et le cancer du col de l’utérus.
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Edito
31 juillet 2008Le 14 juillet 2008, le laboratoire Roche annonçait qu’il cessait ses recherches sur les médicaments contre le sida. Quelques semaines auparavant, des représentantEs de ce laboratoire suisse affirmaient le contraire auprès des malades du sida représentéEs par le TRT-5 : est-ce que les mots « mensonge », « malhonnêteté » ou « hypocrisie » vont encore nous valoir un procès ?
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Edito
31 mai 2008En 2004, le gouvernement Raffarin, une fois de plus « soucieux d’assurer la maîtrise des dépenses de santé », proposait en urgence au Parlement la discussion d’une loi réformant l’assurance maladie. Ce projet visait, entre autres, à améliorer le fonctionnement du système de soins en instaurant le principe d’unE médecin traitant et le parcours de soins coordonné.
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Édito
mars 2008L’urgence imposée par la pandémie du sida a profondément modifié la recherche médicale. A la fin des années 80, alors qu’étaient expérimentées les premières molécules potentiellement actives contre le virus, les personnes vivant avec le VIH comprirent rapidement que de participer à ces recherches constituait pour elles le seul moyen d’accéder plus rapidement aux traitements qui augmenteraient leur chance de survie. Il a fallu se battre pour faire évoluer les procédures institutionnelles et les mentalités des chercheurs qui n’envisageaient pas un accès précoce aussi massif aux produits expérimentés. Si cette mobilisation des séropositifs a été un formidable accélérateur de la recherche, elle a aussi constitué une aubaine pour les industriels du médicament. Dans ce contexte, l’information aux personnes n’était pas une priorité, leur consentement était acquis d’avance, les résultats étaient partagés au jour le jour comme des informations vitales.
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Édito
25 janvier 2008En 2007, le TRT-5 a eu 15 ans. Ce collectif est composé de sept associations membres - Actions Traitements, Act Up-Paris, AIDES, Arcat, Dessine Moi Un Mouton, Sida Info Service, Sol En Si - et d’une association invitée, Nova Dona. Les missions qui lui avaient été confiées en 1992 sont restées identiques : défendre les intérêts et les besoins des personnes infectées par le VIH en matière de traitements et de recherche clinique. Imposer ce plaidoyer auprès de tous les acteurs concernés - institutions, agences sanitaires et de recherche, professionnels de santé, laboratoires privés, etc. - est resté sa priorité.
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Édito
13 novembre 2007Avant la fin du mois de novembre sera à nouveau examiné le projet de loi de financement de la Sécurité sociale, au cours duquel doit être débattue la mise en place de franchises sur les médicaments et les transports sanitaires. Ces franchises sont particulièrement injustes et pénaliseront les plus malades, alors même que leur contribution pour se soigner est plus importante que celle du reste de la population. Rien ne justifie une telle mesure.
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Édito
12 septembre 2007Au début de l’épidémie de sida, le niveau des savoirs des médecins était quasiment équivalent à celui des malades : les premiers assistaient impuissants à la dégradation inéluctable de la santé des seconds et les malades étaient témoins de cette impuissance. Du coup, la relation classique médecin/malade a été remise en question : un médecin ne sait pas tout, le médecin n’ordonnait plus la prise de médicament avec la même autorité tranquille qu’avant l’épidémie, puisqu’il n’y avait pas de traitement réellement efficace. Et cette impuissance face à la nouveauté de la maladie a servi de marchepied pour de nombreux malades.
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Edito
mai 2007La théorie de la relativité nous rappelle que rien ne dure, tout est relatif. Une bonne prise en charge, un traitement efficace, une guérison, toutes ces notions évoluent dans le temps. Une chose ne change pas, c’est la fragilité des malades et le sens du mot « guérison », ainsi que le respect et l’humilité qu’y accorde certains médecins.
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