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Les plans secrets de Bachelot pour garder un strapontin au gouvernement

lundi 1er novembre 2010

Comment Roselyne Bachelot-Narquin s’est efforcée de se refaire une santé politique sur le dos des étrangers malades.

C’est une bien étrange valse à trois temps à laquelle Roselyne Bachelot-Narquin, ministre des sports et de la santé, s’est livrée cet automne pour conserver, sinon une place, du moins un strapontin au gouvernement après le remaniement.

Il fallait bien ça. Après le virage droitier de Sarkozy, la mode est davantage aux brodequins noirs d’Hortefeux qu’aux sabots en plastique rose que la ministre aime chausser pour faire glousser les journalistes. Comment retrouver les bonnes grâces d’un Président, désormais davantage soucieux de draguer l’électorat frontiste pour assurer sa réélection, que de faire la nique à la gauche en nommant Rachida Dati place Vendôme et Ramada Yade au quai d’Orsay ? Comment faire oublier la déroute de la France lors de la coupe du Monde de football, les mesures de dépsychiatrisation des trans, le pas de deux en faveur des salles de shoot pour les drogués ?

Pas évident sauf à ressortir la bonne vieille lune de l’étranger-qui-profite-de-notre-beau-pays et qui fait payer par notre Sécu le lifting mammaire de ses 5 épouses.

Voilà 10 ans que, quand ils lâchent un peu la grappe des pédés, des gouines et des travelos, Marianni et Vanneste, nous rabattent les oreilles avec l’AME, l’aide médicale financée par l’Etat pour la prise en charge médicale des sans papiers. Et bien cédons leur !

Limiter les droits des étrangers aux seuls soins urgents, c’est peut-être un peu fort pour un début. Gardons du biscuit pour la campagne électorale. Commençons par instaurer une franchise de 30 € sous prétexte de régulation du système et de maîtrise du budget. Tant pis si cela amène les malades à renoncer à se faire soigner ! Tant pis c’est un contre sens du point de vue de la prévention et de la santé publique ! Tant pis si, en repoussant la prise en charge des malades à un stade plus grave, cela risque de coûter finalement plus cher ; de toute façon ce seront les les hôpitaux et donc la Sécurité sociale qui paieront. Que vaut la santé de 210 000 étrangers, qui plus est en situation irrégulière, au regard des 2 millions de voix du Front national ? Privés de soins, les étrangers n’en seront que plus malades. C’est pain béni pour nourrir la méfiance à leur égard et leur rejet ! Besson avec sa chasse aux voleurs de poules des Carpates peut aller se rhabiller !