Le lobby catholique a gagné : à la fin du mois d’août, le Conseil d’Etat a décidé d’interdire les deux pauvres heures de prévention scolaire péniblement arrachées en 1996. La balle est désormais dans le camps de Ségolène Royal. Au vu de ses décisions passées et des tendances actuelles en matière de prévention, il y a de quoi être pessimiste.
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François Bayrou
Articles
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Prévention à l’Ecole : le Conseil d’Etat cède au lobby catholique
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Deux heures de sida en plus
Depuis 3 ans, Act Up-Paris exigeait que soit réactualisée la circulaire 73.299 (datant de 1973) sur l’éducation à la sexualité, pour inclure la prévention du sida.
Depuis 3 ans, M. Bayrou refusait de signer une circulaire instituant 2 heures de prévention du sida en milieu scolaire.
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silence =
Le dossier Education nationale d’Act Up-Paris travaille depuis plusieurs années sur les problèmes de prévention sida, d’accueil et de droits des malades, à destination des élèves, des enseignants et du personnel administratif de l’Education Nationale.
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Bayrou : le sida ? Connaît pas.
La série de zaps organisées le 31 mars dans plusieurs lycées et rectorats de France par les divers groupes Act Up a poussé François Bayrou à nous accorder, le 26 avril, l’entrevue que nous lui demandions en vain depuis plus de 9 mois. Un constat accablant.
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SIDA : Après les déclarations de François Bayrou, Nicolas Sarkozy est le dernier candidat à refuser de s’engager.
31 mars 2007Comme il s’y était engagé lors de notre rencontre avec lui, François Bayrou a réitéré publiquement ses engagements en matière de lutte contre le sida, à l’occasion de la 4e conférence francophone.
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Ubiquité.
Pour dénoncer l’inaction de François Bayrou une vingtaine de militants d’Act Up-Paris ont investi, le 31 mars, deux établissements scolaires particulièrement timides en matière de prévention sida.
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Jacobins, staliniens, dirigistes. RdV avec l’Education nationale
9 mars 1997Dès la nomination du nouveau gouvernement, la commission Education nationale d’Act Up-Paris a adressé une demande de rendez-vous au ministre de l’Education nationale, M. François Bayrou. C’est son conseiller technique aux problèmes de santé, M. Crémadeills qui nous a reçus le 11 mai. L’entrevue a été un peu agitée dès son commencement car nous avons manifesté notre déception de n’être reçus par le ministre en personne à qui nous avions quelques mesures d’urgence à demander.
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Edito
, par Emmanuel Chateau, Hugues FischerLe lourd silence qui pèse sur les questions liées au VIH/sida depuis quelques années cherche à faire oublier à quel point les questions posées par la maladie continuent d’accuser l’incurie des politiques menées en France. Ces longues années d’épidémie nous ont pourtant montré combien les mesures qu’exige la lutte contre le sida réclament une évolution profonde et une réaction rapide de notre société tant sur le front du droit des minorités, que sur le traitement réservé aux étrangerEs, les politiques internationales ou le mode d’élaboration des politiques publiques.
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Bayrou : dernier de la classe
Act Up a finalement rencontré le ministre de l’Education nationale,François Bayrou, autant dire tout de suite que nous n’attendions pas grand chose de cette entrevue et que nous avions raison. Pour nous mettre en bouche, nous avons été reçus d’abord par Laurence Deroux, chef adjointe du cabinet, qui avait été pour l’occasion propulsée spécialiste de la question. Pour la sensibiliser un peu à ce problème qui n’a guère l’air de l’émouvoir nous lui avons parlé de notre ami Pierre-Yves, contaminé à 17 ans alors qu’il était encore lycéen et mort la semaine précédente. « Mais comment a-t-il été contaminé ? », fut la seule et édifiante réflexion que lui inspira cette histoire. Le ton était donné.
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L’inertie de Bayrou : un cas d’école
François Bayrou ne fait plus de déplacement extérieur sans demander auparavant si Act Up est là. Cette peur légitime de se retrouver devant un militant lui faut déployer des trésors d’ingéniosité pour nous éviter. Act Up-Paris n’avait donc pas d’autre choix que d’aller chez lui. Avec discrétion, mercredi 25 novembre, une bonne vingtaine de militants a réussi à entrer dans la cour de son hôtel particulier, juste à côté du ministère de l’Education nationale, un quartier pourtant très fliqué, surtout en ces temps de Vigipirate. C’est donc à 5 heures du matin qu’un concert de cornes de brume et de sifflets a réveillé le ministre et sa famille.