Dans sa dernière campagne télévisée de prévention grand public, l’Institut National de Prévention et d’Education pour la Santé (Inpes) prend enfin le choix d’aborder sur le même plan homosexualité et hétérosexualité à l’égard du VIH. Alors qu’une association de lutte contre le sida comme Act Up-Paris, issue originellement de la communauté homosexuelle, aurait pu se féliciter d’un tel pas fait en direction d’une population trop souvent discriminée et censurée, cette avancée sur le plan médiatique et de la communication égalitaire ne semble que passagère et ne constitue malheureusement en rien un acquis.
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campagnes publiques de prévention
Articles
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Act Up-Paris condamne la décision du Bureau de vérification de la publicité de censurer une campagne officielle de prévention contre le VIH
19 décembre 2007 -
Lionel jospin censure une campagne de prévention
La campagne de prévention du VIH/sida prévue pour juillet 2001 a été censurée par Lionel jospin. En réaction à cette censure Act Up-Paris a zappé, le matin de la Gay Pride, le SIG.
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Lionel Jospin célèbre la Gay pride
Avant la marche, Libération, toujours à la pointe des mouvements sociaux, annonçait « une Gay pride plus festive que militante ». Distinction idiote, que la rue a, comme chaque année, démenti : 150 000 pédés et lesbiennes qui festoient au grand jour c’est, en soi, politique. Le gouvernement ne s’y est d’ailleurs pas trompé : pour protéger un ordre symbolique déjà bien ébranlé par nos strings, il a censuré une campagne de prévention ciblée qui devait paraître dans la presse le jour même.
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Act Up-Paris vous montre la campagne de prévention censurée
16 juillet 2001Lionel JOSPIN et son administration, le SIG, ont censuré la campagne de prévention du VIH/sida prévue pour juillet 2001, sous les pressions de Ségolène ROYAL.
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Edito
, par Safia SoltaniPrès de six mois après les manifestations sans précédent qui ont secoué les Antilles françaises, Nicolas Sarkozy s’est envolé pour témoigner du « calme après la tempête ». Seule conclusion à en tirer : dès qu’il s’agit de sujet d’importance, le Président de la République a pris habitude d’arriver sur le terrain après la bataille , notamment quand sa politique est soumise à la contestation publique.
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SIDA : BIENTÔT LA PARITÉ, À QUAND L’ÉGALITÉ
6 décembre 2007Les femmes sont aussi nombreuses que les hommes à être touchées par le sida. C’est une forme de parité que personne n’a souhaitée. Mais quand les femmes seront-elles traitées à égalité dans les campagnes de prévention et dans la recherche ? Leur invisibilisation face au sida et, de façon générale, le sexisme, nourrissent la stigmatisation, sapent la prévention et freinent l’accès aux soins. Pour que les femmes ne soient plus les oubliées de l’épidémie, nous manifesterons le 30 novembre, à l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le sida.
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Prévention
Eté 1997, Act Up-Paris entame et gagne un redoutable bras de fer contre les pouvoirs publics, pour l’application immédiate de la note 666 du 28 octobre 1996, à savoir la mise à disposition des traitements post-exposition pour tous et pas seulement pour les accidents professionnels du corps médical.
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Transmission, contamination, prévention III
31 juillet 2008Le Docteur François Bourdillon, président de la Société Française de Santé Publique à la Pitié Salpêtrière mais aussi clinicien à l’hôpital Henri Mondor à Créteil, a abordé à partir de réflexions personnelles, que nous publions ici, les questions politiques liées à la construction et à la diffusion des messages de prévention.
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Prévention : des campagnes ciblées et permanente
Depuis 11 ans, Act Up-Paris réclame des campagnes ciblées et permanentes dans les médias grand public qui parlent ouvertement des pratiques à risque et des moyens de se protéger. Il aura fallu attendre l’été 1999, près de vingt ans après le début de l’épidémie, pour voir enfin, à minuit, un homosexuel parler de sida et de sexualité à la télévision dans le cadre d’une campagne de prévention.
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Prévention : où en est la DGS
23 janvier 2003Enfin. Il aura fallu attendre 20 ans d’épidémie pour voir une campagne publique de prévention digne de ce nom. La direction générale de la santé (DGS) et l’Institut national pour la prévention et l’éducation à la santé (INPES) font diffuser sur les chaînes de télévision des spots d’incitation au dépistage.