La loi de 1994 est claire : les détenus doivent bénéficier d’ « une qualité et une continuité de soins équivalentes à celles offertes à l’ensemble de la population ». Les circulaires ministérielles le sont tout autant : en cas d’incarcération, les usagers de drogues sous traitement de substitution doivent pouvoir bénéficier de la poursuite de leur traitement. Pourtant, il n’en est rien. Le 11 mai dernier, deux enquêtes sur la substitution en prison étaient présentées au Ministère de la (...)
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Drogues & Usages
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Substitution en prison : à chacun sa loi
juin 1999 -
La " Boutique " de la rue Beaurepaire doit rester ouverte
28 mai 1999Après un an de demi-existence, la " Boutique " d’accueil pour toxicomanes de la rue Beaurepaire est promise à la fermeture.
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Procès en appel des opposants à la loi de 1970 : la loi de 1970 doit être abrogée
6 mai 1999Depuis 30 ans, les usagers de drogues sont infantilisés, psychiatrisés, incarcérés, réduits au silence
La loi de 1970 " de lutte contre les drogues et la toxicomanie " comporte des articles d’exception, dont l’article L.630, qui interdit toute expression se démarquant de l’idéologie d’Etat sur les drogues. -
10ème conférence internationale sur la Réduction des Risques liées aux drogues.
mai 1999On peut faire un bilan mitigé de la conférence qui s’est tenue à Genève du 21 au 25 mars 1999.
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Shoots hospitaliers, témoignage
mai 1999Lors d’une rencontre avec la Direction des Hôpitaux, nous évoquions récemment le problème de l’accès aux soins des toxicomanes. Presque à chaque fois qu’un usager de drogues se présente à l’hôpital, et quelle que soit la pathologie qui l’y conduit, on commence par lui imposer un « contrat ».
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Affaire Drugwipe
mars 1999Dans la lettre N°11 du mois de décembre 1998 du Syndicat National des Entreprises Gaies, nous avons lu avec consternation et affolement ces propos : " Un couple de dealers soupçonnés de trafic d’ecstasy ont été interpellés à Paris. Ils ont reconnu alimenter depuis plusieurs mois quelques noctambules branchés de la capitale, dans des discothèques, dont certaines avaient été fermées l’année dernière... Une raison de plus pour rester vigilant et pour penser à Drugwipe ! "
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Testeurs de drogues
mars 1999Le 7 avril 1998, le sénat a adopté, en première lecture et à l’unanimité, le projet de loi sur la sécurité routière. Un amendement de la commission des lois prévoyait une peine de deux ans de prison et 30 000 Frs d’amende pour les conducteurs automobiles responsables d’accidents mortels sous " l’emprise " de drogues illicites. Cet article a finalement été abandonné au vote, à une voix près seulement. Un problème technique essentiel a été évoqué au cours des débats : comment rapidement tester en extérieur, et de nuit, la consommation de drogues illicites sur une personne ?
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Drogues : l’idéologie rend sourd
8 décembre 1998Act Up-Paris demande la révision du procès de Philippe Mangeot
La cour d’appel vient de confirmer la condamnation de Philippe Mangeot, président d’Act Up-Paris, a 30 000 francs d’amende pour infraction à la législation sur les stupéfiants. La justice lui impute la responsabilité d’un tract, distribué par Act Up-Paris en août 1997, intitulé " J’aime l’extasy ".
Il s’agit là non seulement d’un jugement idéologique, mais d’une manipulation judiciaire :
1. Un jugement idéologique. On se (...) -
Les laboratoires Schering-Plough sacrifient les malades à leur logique commerciale
6 novembre 1998Aujourd’hui 6 novembre, 40 militants d’Act Up-Paris se sont rendus à l’usine de Hérouville Saint Clair (banlieue nord de Caen) et bloquent depuis 7 h du matin, toute la production ainsi que l’accès à l’unité de fabrication des médicaments du laboratoire.
Depuis 1996, Schering Plough prospère en France grâce au marché que lui offre la prohibition des drogues : 150 000 à 200 000 usagers de drogues par voie intraveineuse constituent le réservoir d’utilisateurs potentiels de ses produits. (...) -
Plaisir des drogues
novembre 1998Alors que Lionel Jospin s’était engagé à ouvrir un débat public sur la politique des drogues, la MILDT (Mission interministérielle de Lutte contre la Drogue et la Toxicomanie) organise clandestinement en décembre 1997, un séminaire interministériel sur le plaisir des drogues.